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Daniel Tremblay, un Québécois résidant dans la ville de Bradenton, dans la grande région de Tampa Bay, a accepté de nous partager son expérience des premières heures de la tempête.
«Ça a commencé tôt cette nuit, tranquillement, a raconté M. Tremblay. Ça s’est intensifié durant la journée. […] Tant que l’œil n’est pas arrivé sur la côte, on ne sait pas quel bord ça va prendre».
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Malheureusement, les Floridiens qui habitent la région depuis plusieurs années sont habitués à ce genre de scénario, mais c’est bien différent pour les nouveaux arrivants.
«Pour eux autres, c’est leur première fois. Donc, c’est beaucoup plus impressionnant. Ça le reste toujours, mais c’est comme quelqu’un qui viendrait d’un pays chaud pis qu'on l’amène au Québec pendant une tempête de neige», a rapporté M. Tremblay, qui est agent immobilier.
Les plus habitués vont suivre leur «routine» de préparatifs pour un ouragan de cette taille. Pour plusieurs, il s'agit notamment de remplir sa voiture d’essence et de se procurer suffisamment d’eau et des vivres pour survivre trois jours au minimum.
Également, il est important de rentrer tous les meubles à l’intérieur pour ainsi éviter de perdre des objets qui pourraient être emportés par les vents.
«Un coup qu’on est encabanés, on se croise les doigts, on écoute les nouvelles, mais le plus difficile est l’appréhension de ne pas savoir où ça va frapper exactement», a partagé le Québécois.
À 30 kilomètres de la côte et non dans une zone d’évacuation, M. Tremblay a fait le choix de rester chez lui au lieu d’évacuer, et ce, malgré le fait que les véhicules d’urgence ne peuvent plus aller à rescousse de la population.
«Il est trop tard. Ça ne sert plus à rien de quitter présentement. Ça ne serait vraiment pas la chose à faire», a soutenu M. Tremblay.
Le Québécois habite dans un complexe à plusieurs étages et considère qu’il se trouve suffisamment en sécurité.
Voyez le reportage de Sabrina Rivet dans la vidéo.