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Rappelons que depuis l'ouverture de ce centre de consommation supervisée en avril dernier, les résidents du quartier ont rapporté des dizaines d'incidents: vols, violence, consommation de crack, nudité, défécation en public.
En entrevue avec Noovo Info, le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant a avoué que l’ouverture de ce refuge pour les personnes en situation d’itinérance si près d’une école n’était pas une si bonne idée.
«J’avoue qu’on n’aurait pas dû ouvrir la Maison Benoît Labre à côté d’une école, mais j’ai eu plusieurs confirmations de la Ville et d’élus locaux que tout était pris en charge au niveau de la cohabitation», a-t-il indiqué au micro de Noovo Info.
La députée libérale Marwah Rizqy a d’ailleurs déposé un projet de loi en novembre dernier afin d’interdire les sites de consommation supervisée à moins de 150 mètres des écoles et des garderies à Montréal, et à moins de 250 mètres ailleurs au Québec.
«On est train d’étudier l’aspect des distances, mais moi je veux que ce soit plus qu’un projet de loi juste sur la distance. Il faut se rendre compte que les centres de consommation supervisés, ça joue un rôle très important aussi et on ne veut pas les bannir comme ç’a été le cas en Ontario», a souligné M. Carmant.
Parmi les enjeux qui ont marqué l’année 2024, on compte également les scandales à la DPJ. Des enfants retirés de leur famille sans justification suffisante, des éducatrices qui ont agressé sexuellement des jeunes en centre jeunesse, des triplés séparés. Toutes des histoires différentes et des enjeux distincts, mais une chose est claire, la dernière année a été particulièrement difficile pour les jeunes du Québec
Et pour Lionel Carmant, ces scandales ont été principalement dus à un manque de communication majeur au sein du réseau, qui ont mené à l’arrivée de Lesley Hill à titre de directrice nationale de la protection de la jeunesse.
«On est très heureux de voir Mme Hill, elle a se désire de transparence et de dénoncer ce qui est inacceptable et ça je pense que c’est un vent de fraîcheur au niveau du ministère et du réseau», rapporte le ministre responsable des Services sociaux.
M. Carmant a d’ailleurs déposé en octobre dernier un projet de loi visant la création du poste de Commissaire au bien-être et aux droits des enfants.
«Nos enfants ont besoin d’un porte-voix, quelqu’un qui les représente, qui partage leurs idées et qui s’assure que tout ce qu’on fait au niveau gouvernemental soit en faveur des enfants», a-t-il souligné en entrevue.
Voyez le bilan que fait le ministre de son année 2024 dans la vidéo.
Avec des informations de La Presse canadienne