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Lors d’une longue entrevue avec Noovo Info mercredi, celui qui a œuvré en protection de l’enfance pendant un demi-siècle estime que le gouvernement Legault doit donner tous les outils et toutes les ressources nécessaires à Mme Hill et aux différents acteurs, qui sont à la DPJ «pour les bonnes raisons».
L’ancien vice-président de la Commission spéciale sur les droits des enfants et sur la protection de la jeunesse dit avoir de la difficulté à voir cette fragilisation au sein de la DPJ, mais soutient qu’il est possible de redresser la barre.
Alors que plusieurs acteurs ont montré du doigt l’invisibilité de l’ex-directrice Catherine Lemay dans plusieurs dossiers, M. Lebon s’est porté à sa défense, affirmant qu’«on ne peut pas tout imputer à la personne qui est dans le siège». «Il y a une volonté derrière. On récolte aujourd’hui toute la fragilisation de ce réseau depuis la réforme Barrette», a-t-il dit sur nos ondes.
Selon M. Lebon, Mme Lemay n’a pas pu se concentrer à 100% sur son mandat, elle qui est arrivée lors de la pandémie de COVID-19 et de la réforme de Santé Québec.
«Elle a passé plus de temps en réunion sur des sujets qui n’étaient pas sa cible que sur son mandat et sa mission jeunesse», a lancé M. Lebon.
«À sa défense, elle n’avait pas toute l’énergie. On ne sentait pas une chimie très opérante avec le ministre Carmant», a-t-il réitéré.
Connaissant Lesley Hill, M. Lebon estime que cette directrice apportera quant à elle «une dynamique différente». «Et je pense que Carmant l’a nommé en connaissance de cause», a-t-il conclu.
Voyez l'entrevue complète au bulletin Noovo Info 17 dans la vidéo liée au texte.