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Des jeunes lourdement armés ne se gênent plus pour narguer les policiers et les entraîner dans des poursuites à très grande vitesse. Cette tendance qui est exposée sur les réseaux sociaux comporte des risques autant pour les citoyens que pour les policiers.
Voyez le reportage de Marie-Michelle Lauzon dans la vidéo liée à l’article.
«C’est malheureux, parce que ça met la vie des gens en danger, souligne l’inspecteur du service des enquêtes criminelles du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) James Paixao. Il y a des jeunes là-dedans qui n’ont pas de permis et d’expérience de conduite.»
Les voleurs de véhicules sont de plus en plus imprudents, ce qui inquiète le chef du SPVM, Fady Dagher. «On a eu six à sept événements en une seule année où les voleurs de véhicules ont soit foncé dans des policiers ou reculé dans des policiers sans aucune gêne. Ça ne va pas, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans cette criminalité», martèle-t-il.
Selon des policiers, la situation est due à l’adoption du projet de loi C-75 par Ottawa en 2019, qui encourage fortement la remise en liberté sous conditions.
«Quand on arrête un individu pour vol d’auto, l’obligation actuelle, c’est de le libérer immédiatement, à moins d’exception. Déjà, ce n’est pas un très bon message. Il faut qu’au niveau de la justice, que le système suive», estime le directeur du Service de police de Laval et président de l’Association des directeurs de police du Québec, Pierre Brochet.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.