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C'est le cas d'environ 10 000 Canadiens atteints d'hypertension artérielle pulmonaire et seulement la moitié d'entre eux seraient diagnostiqués.
Réjean Dupont, un homme de la Mauricie, en fait partie.
Auparavant un homme en bonne forme, M. Dupont a vu son énergie énormément diminuer.
«Juste pour me rendre à mon dernier examen, je n’ai pas été capable de traverser le boulevard en face de l’hôpital à Trois-Rivières. Le lendemain, ils essayaient de m’envoyer à Québec, sauf qu’ils avaient peur que je meure dans l’ambulance.»
Pendant sept ans, M. Dupont a dû vivre dans des conditions extrêmement précaires en raison de sa condition. «Le seul médicament qui était fonctionnel devait être administré par intraveineuse qui était émis par une pompe toutes les minutes et demie, parce qu’il n’était bon que cinq minutes dans le corps», raconte-t-il.
En cas de mauvais fonctionnement de la pompe, l’homme pouvait miser sur un appareil de rechange, qui lui donnait un délai de cinq minutes pour se rendre à l’hôpital. Aujourd’hui, il peut utiliser un médicament oral.
«C’était comme deux mains qui me serraient les poumons. La minute que le médicament a fonctionné, c’est comme si ça avait relâché», poursuit-il.
Voyez le reportage d’Alice Trahan dans la vidéo liée à l’article.