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«C’est un non-sens. On est des artistes intelligents et on ne se ferait pas engager dans ce cas-là [...] C’est ridicule», a-t-il lancé en entrevue. «On va plutôt manquer de places, c’est ça qui va arriver.»
Pour le président de la Commission des arts et de la culture de la Ville de Saguenay, Marc Bouchard, il y a toujours des citoyens mécontents qui «s'expriment beaucoup plus» que les autres sur ces plateformes, mais cela n'empêche pas la tenue de l'événement.
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«Ceux qui sont mécontents s’expriment beaucoup. Alors que ceux qui sont indifférents ou qui sont en accords, on les entend très peu», a-t-il expliqué. «L’art s’exprime sous différente forme de façons. Cette façon-là en est une. La beauté de la chose en ce qui concerne l’art, c’est libre à chacun de constater, consommer ou d’observer l’art qui lui plaît.»
Plus tôt cette semaine, L'heure du conte de Barbada a été déplacée en raison d'une manifestation anti-LGBTQ+, organisée devant le centre communautaire de la Ville de Sainte-Catherine. Et les réactions étaient nombreuses à un tel point, où une motion a été adoptée à l'Assemblée nationale pour protéger les drag queens.
«Je suis vraiment content qu'on puisse s'unir ainsi aujourd'hui à l’Assemblée nationale pour démontrer notre soutien envers Barbada et les autres drag queens qui font présentement face à une montée de l'intolérance. La haine, sous toutes ses formes, doit être dénoncée sans équivoque», avait écrit Gabriel Nadeau-Dubois.
Ces événements destinés aux enfants permettent d'ouvrir la discussion et surtout «de les faire profiter d’une diversité qui existe déjà», soutient Roxanne Gervais, directrice générale de Diversité 02.
«Les gens oublient qu’il y a des êtres humains derrière ces personnages et les propos sont méchants, même très crus. Il y a beaucoup de désinformation à propos de ce qu'est une drag queen, et de tout ce qui englobe la diversité sexuelle et de genre», a-t-elle ajouté.
«Même si c’est assez violent ce qui se passe sur les réseaux sociaux aujourd’hui, je suis quand même content que ça amène ce genre de discussion. Ça force les gens à en jaser», a-t-il précisé.
Malgré les commentaires haineux, M. Boily reste positif.
«Au contraire, ça m’encourage à foncer et encore plus d'où l’importance d’aller faire ça», a-t-il confié en entrevue.
Voyez le reportage de Marc-Antoine Mailloux ci-contre.