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Pourtant, le maire affirme surtout vouloir donner à sa ville «les moyens de ses ambitions», et de, surtout, ne pas la laisser «dépérir» en comparaison avec d’autres villes canadiennes.
Voyez l’entrevue du maire Bruno Marchand avec Lisa-Marie Blais dans la vidéo liée à l’article.
«La première chose que nous demande quelqu’un qu’on attire ici, c’est comment on se déplace. Et là, on a rien à leur offrir, en comparaison avec des villes comme Toronto, Montréal, Winnipeg, Calgary, Vancouver», affirme M. Marchand au sujet du tramway.
Le maire souhaite que les résidents de Québec réalisent le bénéfice d’un tel mode de transport. «Tous les tramways dans le monde sont surutilisés. Les gens de Québec vont réaliser que c’est intéressant et que ça nous prend même une phase 2», a-t-il insisté.
Les coûts de construction du tramway, qui dépassent les 4 milliards de dollars, suscitent la grogne auprès de certains citoyens de Québec.
À ceux-ci, Bruno Marchand répond toutefois que l’argent investi dans le projet ne pourrait servir à d’autres initiatives. «Si on ne le prend pas, on ne l’aura pas pour autre chose. On ne peut pas prendre cet argent pour peinturer le pont de Québec, ce n’est pas comme ça que ça marche, l’argent du gouvernement du Canada», a-t-il affirmé.
Bruno Marchand est catégorique: Québec n’est définitivement pas un petit village.
«On est une belle ville, d’une belle grandeur qui permet aux gens d’accéder rapidement à l’extérieur, d’avoir accès à des services, d’avoir beaucoup d’offres culturelle et sportive, mais en même temps, de ne pas être dans une immense ville où on est perdus», énumère le maire.
Questionné sur ce qu’on peut lui souhaiter pour la suite de son mandat, le maire de Québec est sans équivoque: il faut du courage, de l’audace et de la vision, pour mener à bien cette fonction.
«Il faut avoir une détermination sans bornes, pour cette ville qu’on aime, pas pour sa job. Pas pour se couvrir les fesses et se dire "il faut que je gagne mes élections". Mais plutôt pour se dire, j’ai donné le meilleur de moi-même, parce que c’est à ça qu’on s’est engagé», conclut Bruno Marchand,
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo liée à l’article.