«Ah, c’est des navettes ce matin? Encore une fois, c’est un manque de communication, de transparence. C’est vraiment frustrant, c’est un peu ridicule», a lâché un usager rencontré à la station de Brossard.
La Ville de Brossard, qui fait partie du territoire desservi par le REM, est justement au rang des insatisfaits. La mairesse Doreen Assad plaide d’ailleurs pour un retour à temps plein des navettes reliant sa municipalité à Montréal.
«Laissons les autobus. Revenons comme on était avant et permettons-les en tout temps. Si les gens veulent prendre le REM, ils peuvent le prendre. S’ils ne sentent pas assez sécures, qu’ils prennent l’autobus», a-t-elle lancé.
L’association Trajectoire abonde dans le même sens et voudrait que les usagers du transport en commun aient davantage d’options à leur portée. «Pourquoi les utilisateurs des transports collectifs auraient droit à un seul mode de transport?», s’interroge le co-directeur général Philippe Jacques. «Les automobilistes ont plusieurs options, plusieurs ponts disponibles pour se rendre à Montréal.»
M. Jacques ajoute que la problématique avec laquelle est aux prises Brossard pourrait éventuellement se transposer à Deux-Montagnes, avec la mise en service éventuelle du tronçon du REM.
En attendant, l’accès au REM et aux navettes spéciales est gratuit toute la semaine. Les détenteurs de passes mensuelles auront quant à eux droit à un crédit qui sera applicable lors du renouvellement du mois d’avril.
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