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Il fugue d'un centre jeunesse à Sherbrooke et se retrouve à l'hôpital: que s'est-il passé?
Une enquête policière est en cours, mais le jeune pourrait être tombé d'un bâtiment de plusieurs étages.
Un jeune fugueur de l'unité de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) située sur la rue Bowen Sud, à Sherbrooke, a été retrouvé grièvement blessé, samedi dernier, dans le secteur de la rue Dépôt. Une enquête policière est toujours en cours, et l'une des hypothèses envisagées est que la chute d'un bâtiment de plusieurs étages serait la cause de ses blessures.
Pour des raisons de confidentialité, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l'Estrie - Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke refuse de commenter ce dossier, mais précise par courriel que l'unité sur la rue Bowen Sud est «un milieu de réadaptation ouvert avec supervision, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de restrictions de sorties pour la plupart des jeunes qui y sont hébergés».
La plupart des jeunes doivent toutefois respecter un couvre-feu, et lorsqu'un jeune ne revient pas à l'heure déterminée, c'est considéré comme une fugue.
L'année dernière, les policiers sont intervenus plus de 250 fois pour des fugues en centre jeunesse à Sherbrooke. À l'époque, on avait expliqué à Noovo Info que l'ouverture de ces nouvelles unités sur la rue Bowen Sud était notamment en cause en raison de l'attractivité du centre-ville pour les jeunes.
Sur ce point, le CIUSSS ajoute toutefois dans sa réponse écrite qu'«en étant au centre-ville, les jeunes ont plus facilement accès à leur école, à des activités structurées et à une vie de quartier». «Il est aussi important de favoriser l’autocontrôle des jeunes qui, à la fin de leur séjour, devront effectuer une bonne gestion de leurs choix», a-t-on poursuivi dans un courriel envoyé à Noovo Info.
Au cours de la soirée de samedi, les policiers ont également mis la main sur deux suspects de 15 et 17 ans. Ces deux jeunes pourraient être accusés de négligence criminelle dans ce dossier.
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«Il y a encore des démarches à faire, des rencontres de témoins. Est-ce que ces trois jeunes-là se connaissaient? Est-ce qu’ils étaient au même endroit au même moment? Est-ce qu’il y a d’autres témoins?», s'est interrogé le relationniste au Service de police de Sherbrooke, Martin Carrier.
Selon les dernières informations obtenues par Noovo Info, le jeune était toujours hospitalisé pour soigner de graves blessures.
