«C’est l’outil présentement qui diminue le plus la congestion», a souligné le maire.
Une déclaration qui n’a toutefois pas convaincu les partis de l’opposition.
«Le maire essaye de nous instaurer un narratif. C’est bon àVélo et ça fonctionne, mais ce n’est pas du transport collectif qui va améliorer la fluidité en banlieue», a rapporté Claude Villeneuve, chef de l’opposition officielle.
La cheffe de Transition Québec, Jackie Smith, est également d’accord pour dire que le service d’àVélo est un bon projet de mobilité, mais souligne que ce n’est pas ce qui va décongestionner le réseau autoroutier.
Patrick Paquet, chef non élu d’Équipe priorité Québec, n’a pas mâché ses mots concernant les déclarations de Bruno Marchand.
«Je vous taxe sur l’immatriculation à 60$ et savez-vous ce que je vais faire? Je vais vous envoyer des vélos. Pédale mon concitoyen!» s’est moqué M. Paquet.
Notons que la hausse de la taxe d’immatriculation permettra à la Ville de Québec de récolter 18,2 millions de dollars en 2025. De ce chiffre, la moitié irait à renflouer le RTC et un tiers ira au service àVélo.
Une répartition qui surprend, puisque le maire Marchand avait dit que la taxe irait à de nouveaux services qui desservent la couronne nord.
À voir dans la vidéo.