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«Je dis toujours à mes enfants: [...] "soyez aussi fiers des États-Unis d'Amérique que je le suis d'être Canadien".»
Wayne Gretzky a tenté de minimiser ses liens avec le président américain Donald Trump et ses convictions politiques lundi, lors d'une apparition au Ben Mulroney Show sur le réseau Corus Entertainment et a insisté sur le fait que les récentes critiques à l'égard de son patriotisme étaient infondées.
«Je dis toujours à mes enfants – vous savez, j'ai cinq enfants américains, sept petits-enfants américains, une épouse américaine, une belle-mère américaine de 103 ans – et je leur dis chaque jour: "Soyez aussi fiers des États-Unis d'Amérique que je le suis d'être Canadien"», a déclaré Gretzky. «C'est ce que votre grand-père aurait souhaité. Vous savez quoi? Je ne m'inquiète pas de ce genre de choses, car on ne peut pas plaire tout le monde.»
Natif de Brantford, en Ontario, âgé de 64 ans, Gretzky a été photographié en compagnie de Trump à plusieurs reprises ces dernières années et a été invité à son investiture en janvier.
Il a assisté au match des Capitals de Washington contre les Blackhawks de Chicago vendredi, au cours duquel Alexander Ovechkin a inscrit son 894e but, égalant ainsi Gretzky au sommet du classement des buteurs de l.histoire de la LNH, aux côtés du directeur du FBI de Trump, Kash Patel. Gretzky était également présent au match de dimanche à Long Island, au moment où Ovechkin a établi un nouveau record avec son 895e but.
Le meilleur pointeur de tous les temps de la LNH a affirmé n'exercer aucune influence politique malgré ces liens étroits.
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«Je n'ai aucun pouvoir politique auprès du premier ministre ou du président», a soutenu Gretzky à Mulroney, lui-même fils de l'ancien premier ministre canadien Brian Mulroney, qui a été en poste de 1984 à 1993. «Ça se joue entre ces deux-là, et c'est pourquoi on organise des élections et que les gens peuvent faire ce qu'ils veulent ou dire ce qu'ils veulent, mais croyez-moi, je n'ai aucun pouvoir ni influence sur eux, ni sur le premier ministre ni sur le président. Est-ce que vous vous imaginez me voir dire à votre père quoi faire lorsqu'il était premier ministre? Votre père se serait moqué de moi, vous le savez.»
Gretzky, qui a reçu la plus haute distinction civile du Canada, celle de compagnon de l'Ordre du Canada, en 2009, n'a toujours pas été honoré pour recevoir cet honneur, a précisé que les joueurs de hockey ne sont pas politisés de nature.
«Quand je suis entré dans le vestiaire [dimanche] avec Alex, je ne l'ai pas vu comme un Russe», a expliqué Gretzky. Je le voyais comme un joueur de hockey de la LNH, un gars formidable à Washington et excellent pour la LNH. Croyez-le ou non, on ne parle jamais de politique dans les vestiaires… on parle de basket, de baseball, des Blue Jays de Toronto, des Yankees de New York. Pour les joueurs de hockey, ce n'est jamais à l'ordre du jour. On reste simplement dans notre domaine. Le premier ministre et le président ne nous disent pas comment jouer au hockey. On ne leur dit pas comment faire de la politique, n'est-ce pas?
Gretzky est actuellement analyste en studio pour les diffusions de la LNH sur Turner Sports.