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«C’était un bon pape, il s’occupait des pauvres.»
La mort du pape François a ébranlé le monde, lundi. Noovo Info s’est déplacé sur le terrain pour recueillir les impressions des Québécois sur le décès du souverain pontife.
«C’était un bon pape, il s’occupait des pauvres. C’était un pape très généreux et proche des gens», a exprimé une résidente de Saguenay au micro de Noovo Info.
Le docteur en Études du religieux contemporain (CERC) et chargé de cours à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke Stéphane Bürgi souligne que le pape François était reconnu pour son engagement dans plusieurs enjeux sociaux. «Il avait une parole sur la scène internationale. Il s'est saisi de dossiers importants: l'écologie, les migrants. Au Canada, il y avait le dossier de la réconciliation avec les Premières Nations», fait-il valoir.
Le recteur du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap de Trois-Rivières, le père Luc Tardif, souligne quant à lui que la mort du pape a pris le monde catholique par surprise, bien que la fragilité de son état de santé était connue.
L’archevêque de Sherbrooke, Luc Cyr, raconte que des fidèles ont même appris la nouvelle au cours de la messe de lundi.
«C’est assez déroutant, le moment de son départ. Il aurait pu mourir au milieu du Carême, au mois de mai. Mais il meurt dans la nuit de Pâques. Évidemment, on fait le lien avec la Résurrection. Le moment est comme choisi pour tourner une page et commencer une vie nouvelle», a soulevé celui qui a rencontré le pape à plusieurs reprises au cours des dernières années.
«Cet homme dégageait une paix et une joie. Quand il rencontrait un groupe ou une personne, il avait le sourire d’un enfant.»
Une messe sera d’ailleurs organisée au Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap de Trois-Rivières mardi après-midi.