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«C'est un virus endémique au Canada.»
Les autorités sanitaires canadiennes suivent de près la situation aux États-Unis, à la suite d'un rapport indiquant qu'une personne a contracté l'encéphalite équine de l'Est (EEE) à la suite d'une piqûre de moustique. Un octogénaire a contracté la maladie, devenant ainsi le premier cas humain connu d'EEE dans cet État depuis 2020.
Dix collectivités du Massachusetts ont fermé les parcs et les terrains après la tombée de la nuit et invitent certains habitants à réduire leurs activités extérieures.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«C'est un virus endémique au Canada. Cependant, le diagnostic du EEE chez les humains est rare», a écrit l'Agence de la santé publique du Canada dans une déclaration à CTV News. «Seuls quatre cas humains confirmés d'infection locale par l'encéphalite équine de l'Est ont été signalés au Canada depuis 2016, le plus récent datant de 2022.»
Des cas sporadiques de EEE chez les chevaux sont observés chaque année et sont immédiatement notifiés à l'Agence canadienne d'inspection des aliments. En date du 17 août 2024, aucun cas humain et six cas confirmés de l'encéphalite équine de l'Est chez les chevaux (cinq en Ontario et un au Québec) ont été signalés pour la saison des moustiques 2024. L'Agence de la santé publique du Canada adopte une approche One Health, reconnaissant les interconnexions entre les personnes, les animaux, les plantes et leur environnement commun, et travaille avec des partenaires en santé humaine et animale pour surveiller la situation de près.
«Actuellement, bien que le risque global de transmission du EEE à l'homme soit faible au Canada, certaines unités locales de santé publique au Canada ont recommandé de prendre des précautions dans les zones où une activité récente du VEEE a été signalée chez les chevaux», a-t-on ajouté.
La Dre Lisa Barrett, spécialiste des maladies infectieuses, a expliqué que les moustiques porteurs du virus sont généralement ceux qui sortent la nuit. Pour éviter tout contact, les personnes vivant dans des zones à risque devraient réduire leurs activités extérieures le soir.
«Il y a des choses que vous pouvez faire pour réduire le risque», a-t-elle dit, en précisant qu'il faut rester loin de l'eau, couvrir votre peau avec des manches longues et des pantalons et porter beaucoup de répulsif pour les insectes.
La Dre Barrett n'est pas surprise que les autorités de l'État du Massachusetts prennent le risque au sérieux.
«Le virus ne se transmet pas entre humains, mais, occasionnellement, si un moustique infecté pique un humain, il peut provoquer une infection chez les personnes piquées et le taux de mortalité est élevé», a-t-elle mentionné en ajoutant que le taux de mortalité se situe entre 30 et 50 % et que les symptômes se manifestent généralement dans un délai d'environ 10 jours. « Les patients ont de la fièvre, des maux de tête, des changements dans leur façon de penser et sont très confus, avec parfois de la diarrhée et des douleurs musculaires.
La Dre Barrett a ajouté que, dans de rares cas, les enfants et les personnes âgées qui contractent le virus peuvent souffrir d'une inflammation du cerveau, ce qui peut entraîner un handicap permanent.