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Économie

Vers une levée prochaine des conditions de culture sur 600 hectares de terres dans le Haut-Richelieu

Avec la reconnaissance des digues agricoles c'est environ 600 hectares de terres qui pourraient être cultivées sans conditions particulières.

On pourrait lever, dans les prochains mois, les conditions imposées à la culture sur plusieurs centaines d'hectares de terres dans le Haut-Richelieu.

C'est le souhait du Syndicat de l'Union des producteurs agricoles (UPA) du Haut-Richelieu qui milite depuis cinq ans afin que les digues agricoles érigées il y a près de 40 ans obtiennent une reconnaissance gouvernementale.

C'est près d'une quarantaine de producteurs agricoles qui sont touchés par cette mesure.

Ces terres endiguées sont principalement situées le long de la rivière du Sud à Henryville, Saint-Sébastien et Venise-en-Québec ainsi que sur le long de la rivière Richelieu à Sainte-Anne-de-Sabrevois.

Le président du Syndicat de l'UPA du Haut-Richelieu, Sébastien Robert, nous parle de l'historique du dossier et de la demande faite à Québec.

« Au début des années 1980, pour favoriser l’agriculture dans les sols extrêmement fertiles le long de la rivière du Sud, principalement, on a construit des digues pour protéger 600 hectares de terres agricoles des inondations. Puisqu’on considère que ces lots sont secs grâce aux ouvrages construits, on demande à Québec de reconnaître la digue comme étant la limite du littoral.»
- Sébastien Robert, président du Syndicat de l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Haut-Richelieu.