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«Quand je m'approche des chiens, j'ai peur», a confié Athena Lafferty-Costley, âgée de sept ans.
Une fillette de l'arrondissement LaSalle, à Montréal, se remet encore d'une morsure de chien au visage survenue à la fin du mois de mai, qui a nécessité 20 points de suture. Sa mère pense que la Ville devrait adopter des règlements plus sévères pour traiter ce genre de cas.
Ce texte est une traduction de CTV News Montreal.
Athena Lafferty-Costley, âgée de sept ans, jouait dans la cour de son voisin avec d'autres enfants quand l'incident s'est produit le 21 mai dernier. Sa mère, Megan, affirme qu'elle n'a pas remis les pieds dans sa propre cour depuis cet événement.
«C'était le pire moment de ma vie, c'était terrible», a-t-elle dit.
Au moment de l'incident, une amie du voisin était en visite avec son chien de taille moyenne.
«Athena a demandé d'abord: "est-ce que je peux caresser ton chien?" Elle a répondu: "oui, c'est correct"», a raconté Mme Lafferty.
«Et puis, après que le chien ait pleuré et qu'Athena soit allée le caresser, il s'est retourné et l'a mordue au visage», a-t-elle ajouté. «La femme a alors dit : "Je lui avais dit de ne pas s'approcher du chien».
Mme Lafferty dit qu'elle a emmené précipitamment sa fille à l'Hôpital de Montréal pour enfants. Elle a été rapidement traitée avec des sédatifs en attendant l'arrivée du chirurgien plasticien.
«J'ai regardé pendant qu'ils recousaient son visage», a expliqué Mme Lafferty. Des mois plus tard, elle doit encore masser le visage de sa fille avec de la crème deux fois par jour, et éviter que la cicatrice ne soit exposée au soleil.
Athena dit qu'elle est toujours sous le choc de cette expérience.
«Quand je m'approche des chiens, j'ai peur», a-t-elle confié à CTV.
La mère a appelé la police et la municipalité dès que l'incident s'est produit. La Ville de Montréal a ouvert un dossier et un vétérinaire a évalué le chien, dont la race est inconnue.
Selon le règlement municipal concernant les animaux domestiques, les chiens dangereux ou à risque peuvent être euthanasiés, mais tout dépend de l'évaluation.
«Leur décision était de ne pas euthanasier le chien», selon Mme Lafferty, «Ils vont exiger que le chien porte une muselière et suive des cours d'éducation canine.»
Elle souhaite que le règlement soit modifié pour exiger que les chiens qui mordent des humains soient euthanasiés. Les règles actuelles sont en vigueur jusqu'au 22 août. La Ville de Montréal n'a pas répondu à la demande de commentaire de CTV avant la publication.
«Ils sont des êtres vivants, ils ont des dents, ils ont des émotions», a souligné Enid Stiles, vétérinaire sur l'île de Montréal-Ouest. «Nous devons respecter cela.»
Mme Stiles, qui n'est pas impliquée dans l'affaire, explique que la raison pour laquelle un chien choisit de mordre quelqu'un est rarement simple. Elle précise que les évaluations tiennent également compte du propriétaire et de la probabilité que le chien récidive à l'avenir.
«Parfois, il y a une multitude de facteurs liés au comportement du chien», a-t-elle dit.
«Ce n'est pas juste que le chien ait décidé que c'était une personne qu'il voulait aller mordre», a-t-elle ajouté. «Il peut y avoir eu une situation de peur, quelque chose que le chien essayait d'atteindre, ou qu'il n'arrivait pas à atteindre. Le chien peut avoir des problèmes de santé mentale.»