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M. Duhaime a souligné que la crise sanitaire a fragilisé la santé mentale des Québécois, plus particulièrement les jeunes.
Advenant un gouvernement conservateur, un sommet sur la santé mentale et la jeunesse serait mis sur pied à l'intérieur des 100 premiers jours d'un mandat, a annoncé le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, lors d'un point de presse samedi.
Il était de passage à Québec où il a notamment souligné que la crise sanitaire a fragilisé la santé mentale des Québécois, plus particulièrement les jeunes.
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Il a cité une étude de l'Université de Sherbrooke qui indique que près d'un jeune sur deux, âgé de 12 à 25 ans, affirme avoir des symptômes compatibles avec un trouble d'anxiété généralisée ou de dépression majeure.
Selon l'enquête, 58 % des cégépiens et des universitaires seraient touchés par un trouble probant d'anxiété ou de dépression.
Le sommet que M. Duhaime souhaite organiser réunirait «tous les acteurs québécois qui sont concernés, les experts du milieu, pour comprendre l'état de la situation de la santé mentale dans toutes les régions du Québec et voir quelles sont les mesures qui peuvent être mises de l'avant à court, moyen et long terme.»
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M. Duhaime a aussi parlé de suicide comme le 10 septembre marque la Journée mondiale de la prévention du suicide. «Il faut quand même être optimiste pour l'avenir, on ne note pas pour l'instant de hausse considérable du suicide au Québec depuis l'arrivée de la crise sanitaire, mais on remarque une jeunesse de plus en plus désemparée par rapport à cela», a affirmé M. Duhaime.
Il a déclaré que, pour le PCQ, la santé mentale fait partie du concept plus global de santé et elle ne doit pas être sous-estimée. La santé mentale passe d'abord et avant tout par la prévention, a indiqué M. Duhaime.
Le chef conservateur soutient que plusieurs constatent que le retour à la vie normale n'est pas tout à fait comme la normalité pré-pandémie. Il estime que les problèmes de santé mentale vont «prendre de l'expansion».
Il a aussi dit que la pénurie de main-d'oeuvre était particulièrement criante dans ce domaine, et que les listes d'attente en santé mentale sont longues.
Lors de la période de questions des journalistes, M. Duhaime a précisé certaines affirmations concernant les taxes impayées d'un locataire de l'un de ses immeubles.
M. Duhaime avait contracté une dette de plus de 14 000 $ envers la Ville de Québec pour défaut de paiement de taxes municipales, a révélé le Bureau d'enquête du Journal de Montréal et du Journal de Québec.
Il n'était pas ravi de voir sa résidence à la Une du journal, samedi matin, dans le contexte d'insécurité actuel à l'égard des politiciens.
«Je suis le seul chef de parti politique qui n'a aucune sécurité, donc je peux vous dire que quand j'ai vu, en me levant, que ma maison était à la Une, je n'ai pas apprécié», a affirmé le chef conservateur.
«J'ai payé mes taxes en retard, mais est-ce que ça justifiait qu'on expose ma résidence à la Une du journal? Je trouve ça particulièrement irresponsable pour vous dire la vérité.»