Début du contenu principal.
«Il sera chargé de toutes les expulsions d'étrangers en situation irrégulière vers leur pays d'origine.»
Le président élu Donald Trump a annoncé que Tom Homan, son ancien directeur par intérim du service de l'immigration et des douanes des États-Unis (ICE), sera le «tsar des frontières» de son futur gouvernement.
«Je suis heureux d'annoncer que l'ancien directeur de l'immigration et défenseur du contrôle des frontières, Tom Homan, rejoindra l'administration Trump pour s'occuper des frontières de notre pays», a-t-il écrit dimanche en fin de journée sur son site Truth Social.
On s'attendait à ce que M. Homan se voie offrir un poste lié à la frontière et à la promesse de M. Trump de lancer la plus grande opération d'expulsion de l'histoire du pays.
Outre la supervision des frontières sud et nord et de la «sécurité maritime et aérienne», M. Trump a déclaré que M. Homan «sera chargé de toutes les expulsions d'étrangers en situation irrégulière vers leur pays d'origine», un élément central de son programme.
Il a ajouté qu'il n'avait «aucun doute» sur le fait que M. Homan «ferait un travail fantastique et attendu depuis longtemps».
Un tel rôle ne nécessite pas de confirmation par le Sénat.
Dans une entrevue accordée à l'émission Sunday Morning Futures de la chaîne Fox News, Tom Homan a déclaré que l'armée ne rassemblerait pas et n'arrêterait pas les immigrés en situation irrégulière et que l'ICE mettrait en œuvre les plans de M. Trump de manière «humaine».
«Il s'agira d'une opération bien ciblée et planifiée, menée par les hommes de l'ICE. Les hommes et les femmes de l'ICE font cela tous les jours. Ils sont bons dans ce domaine», a-t-il précisé. «Lorsque nous nous rendrons sur place, nous saurons qui nous recherchons. Nous saurons très probablement où ils se trouveront, et nous le ferons de manière humaine.»
Au début de l'année, lors de la conférence nationale sur le conservatisme à Washington, M. Homan a exprimé sa frustration face à la couverture médiatique d'une opération d'expulsion massive.
«Attendez 2025», avait-il lancé, en mentionnant que même s'il pensait que le gouvernement devait donner la priorité aux menaces pour la sécurité nationale, personne n'était exclu. «Si vous êtes ici illégalement, vous feriez mieux de regarder par-dessus votre épaule.»
«Vous avez ma parole», avait-il ajouté. «Si Trump revient en janvier, je serai dans ses talons et je mènerai la plus grande opération de déportation que ce pays ait jamais connue.»