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Donald Trump a également promis de relancer un pipeline qui transporterait du gaz naturel de Pennsylvanie à New York.
Le président Donald Trump a signé vendredi un décret créant officiellement un Conseil national de l'énergie et lui a ordonné d'agir rapidement pour stimuler une production nationale de pétrole et de gaz déjà à des niveaux records.
L'administration Trump a également annoncé avoir accordé une autorisation d'exportation conditionnelle pour un énorme projet de gaz naturel liquéfié en Louisiane, la première approbation de nouvelles exportations de GNL depuis que l'ancien président Joe Biden a suspendu leur examen il y a un an.
Et Donald Trump a déclaré qu'il avait demandé au secrétaire à l'Intérieur Doug Burgum d'annuler l'interdiction de M. Biden sur les nouveaux forages pétroliers extracôtiers sur les côtes est et ouest. L'action de dernière minute de M. Biden le mois dernier a «vicieusement éliminé» plus de 625 millions d'acres au large des côtes qui peuvent contribuer à la «valeur nette» de la nation, a déclaré le président. Donald Trump pourrait avoir besoin d'une loi du Congrès pour abroger la mesure de M. Biden.
Donald Trump a également promis de relancer un pipeline qui transporterait du gaz naturel de Pennsylvanie à New York, affirmant qu'il pourrait réduire les prix de l'énergie dans le nord-est jusqu'à 70 %.
Ces mesures soulignent l'engagement de Donald Trump à augmenter la production énergétique américaine, en particulier les combustibles fossiles, comme le pétrole et le gaz naturel, et à supprimer les obstacles réglementaires qui pourraient ralentir cette croissance. Il a déclaré que les États-Unis avaient la chance d'avoir de l'«or liquide» et a exhorté les entreprises énergétiques à vendre plus de pétrole et de gaz à leurs alliés en Europe et dans le monde entier.
«Nous allons gagner plus d'argent que quiconque n'en a jamais gagné avec l'énergie, a déclaré le président lors d'un événement vendredi dans le Bureau ovale. Les États-Unis ont une énergie propre, une énergie très propre et magnifique. Nous avons de la chance de l'avoir. J'appelle cela de l'or liquide sous nos pieds. Et nous allons l'utiliser.»
Le nouvel organisme, qui sera dirigé par M. Burgum, se verra accorder une autorité étendue sur les agences fédérales impliquées dans les permis, la production, la génération, la distribution, la réglementation et le transport de l'énergie, avec pour mandat de réduire la bureaucratie, d'améliorer les investissements du secteur privé et de se concentrer sur l'innovation au lieu d'une «réglementation totalement inutile», a déclaré Donald Trump.
Il a également affirmé qu'il réduirait les normes d'efficacité pour les lave-vaisselle et autres appareils électroménagers. Et Lee Zeldin, administrateur de l’Agence de protection de l’environnement (EPA), a déclaré qu’il travaillerait avec le Congrès pour abroger une dérogation accordée durant la présidence Biden autorisant la Californie à imposer des normes strictes en matière de pollution de l’air aux voitures et aux camions.
M. Biden a déclaré en janvier 2024 qu’il retardait l’examen de nouveaux terminaux d’exportation de gaz naturel aux États-Unis, alors même que les expéditions de gaz vers l’Europe et l’Asie ont grimpé en flèche depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
La décision de M. Biden, prise durant l'année électorale, l’a aligné avec les écologistes, qui craignent que l’énorme augmentation des exportations de GNL ne génère des émissions potentiellement catastrophiques pour le réchauffement de la planète.
Cette décision avait exaspéré l’industrie pétrolière et gazière et les républicains, qui l’ont qualifiée de trahison et de «promesse non tenue» envers les alliés des États-Unis qui dépendent des importations de GNL pour le chauffage domestique et d’autres besoins.
Le secrétaire à l’Énergie Chris Wright, qui a fait une apparition aux côtés de Donald Trump à la Maison-Blanche, a déclaré qu’il avait accordé une approbation conditionnelle à Commonwealth LNG en Louisiane. La société a indiqué qu’elle exporterait 9,5 millions de tonnes de GNL par an dans une nouvelle installation à Cameron Parish, en Louisiane.
«L’exportation de GNL américain renforce l’économie américaine et soutient les emplois américains tout en renforçant la sécurité énergétique dans le monde, et je suis fier de travailler avec le président Trump pour remettre les exportations énergétiques américaines sur les rails», a affirmé M. Wright.
L'approbation de M. Wright est soumise à une ordonnance définitive de la Commission fédérale de réglementation de l'énergie, mais la société a dit avoir bon espoir d'un feu vert de la commission cet été.
Commonwealth prévoit de prendre une décision définitive d'investissement en septembre, la première production de GNL étant attendue début 2029, a indiqué le PDG Farhad Ahrabi.