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Les dirigeants du G7 consacreront une partie de leur prochain sommet à discuter de la façon de mettre fin à la dépendance à l'égard du pétrole et du gaz, en particulier du pétrole russe, en réponse à la crise énergétique européenne, dit Justin Trudeau.
Les dirigeants du G7 consacreront une partie de leur prochain sommet à discuter de la façon de mettre fin à la dépendance à l'égard du pétrole et du gaz, en particulier du pétrole russe, en réponse à la crise énergétique européenne, a déclaré samedi le premier ministre Justin Trudeau avant les réunions prévues.
M. Trudeau est arrivé en Allemagne dimanche après avoir passé quatre jours à la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth à Kigali, au Rwanda. Il a été accueilli à l'aéroport de Munich par un groupe d'accueil musical allemand et l'ancien chef libéral et ambassadeur du Canada en Allemagne, Stephan Dion.
M. Trudeau est ensuite monté à bord d'un hélicoptère qui l'a conduit à l'hôtel de luxe Schloss Elmau, situé au pied des montagnes dans les Alpes bavaroises, pour rencontrer ses homologues du G7.
Les retombées de l'invasion de l'Ukraine par la Russie étaient au premier rang des priorités du Canada à la réunion du Commonwealth et devraient dominer les discussions du G7 et le prochain Sommet de l'OTAN à Madrid, en Espagne, mercredi.
Le G7 et d'autres pays se sont unis pour imposer des sanctions à la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine en février dernier. Ils ont collectivement dépensé des milliards de dollars pour envoyer de l'aide et des armes à l'Ukraine pour se défendre.
Le président russe Vladimir Poutine a riposté en réduisant l'accès à son approvisionnement en gaz naturel à certains pays européens, dont l'Allemagne, la plus grande économie d'Europe.
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«Comment on y parviendra à court terme, à moyen terme et à long terme, voilà ce dont il sera question au cours des prochains jours, non seulement avec nos collègues du G7, mais aussi avec des dirigeants du monde entier qui se joindront à nous en Allemagne pour s'attaquer à ce problème», a déclaré M. Trudeau lors d'une conférence de presse à Kigali, au Rwanda, samedi, à la fin de la réunion du Commonwealth.
Par exemple, l'Inde n'est pas une nation du G7, mais le chancelier allemand Olaf Scholz a invité le premier ministre du pays, Narendra Modi, à participer aux pourparlers.
L'Inde, qui représente un marché croissant pour le pétrole russe, s'est abstenue de voter en mars dernier aux Nations Unies pour condamner l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Tout récemment, M. Modi a choisi de ne pas participer au Sommet du Commonwealth. Il a plutôt rencontré virtuellement les dirigeants de la Russie, de la Chine, du Brésil et de l'Afrique du Sud.
Pour sa part, Justin Trudeau a parlé à M. Scholz de la nécessité d'investir dans les infrastructures pour aider l'Europe à se sevrer du pétrole russe et le Canada peut faire partie de la solution, selon M. Trudeau. Il n'a pas précisé comment le Canada pourrait aider, mais ce sera le sujet de la première session des pourparlers.
La réunion portera également sur l'impact de la hausse des prix sur les pays à faible revenu, les besoins financiers de l'Ukraine, la protection des chaînes d'approvisionnement contre les chocs économiques et les menaces géopolitiques, a indiqué le bureau du ministre.
Le conflit en Ukraine a également réduit les livraisons de céréales russes et ukrainiennes à certains des pays les plus vulnérables du monde.
Le premier ministre Trudeau a affirmé que la famine sera également une priorité pour les dirigeants du G7 lors de leur retraite dans les Alpes bavaroises.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky devrait aussi s'adresser aux dirigeants au cours du sommet de trois jours.