Début du contenu principal.
Les parties se retrouvent en conciliation au Tribunal administratif du travail, vendredi, après un sit-in de quelques heures, jeudi, des infirmières du bloc opératoire de l'Hôpital Fleurimont, à Sherbrooke.
Les parties se retrouvent en conciliation au Tribunal administratif du travail, vendredi, après un sit-in de quelques heures, jeudi, des infirmières du bloc opératoire de l'Hôpital Fleurimont, à Sherbrooke.
La conciliation a débuté vendredi matin et le Tribunal devait convoquer les parties à 12 h 30, à défaut d'une entente entre les parties.
Or, sur l'heure du midi, les parties étaient encore en conciliation - ce qui est en général bon signe, puisque cela signifie que les parties discutent encore, plutôt que de devoir demander au Tribunal de trancher.
Jeudi, durant quelques heures, des infirmières du bloc opératoire de l'Hôpital Fleurimont ont fait un sit-in, mécontentes d'un changement de pratique annoncé par la direction quant aux «dons de garde».
Par ces dons de garde, les infirmières peuvent transférer des quarts de gardes à des collègues de travail, une sorte d'arrangement entre elles.
Si ces aménagements de l'horaire font l'affaire de plusieurs, la direction, elle, estime que cela cause une surcharge de travail et de l'épuisement pour certaines. La direction a donc annoncé qu'elle allait mettre fin à la pratique, ce qui a provoqué le mécontentement et le sit-in au bloc opératoire.
La Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), qui représente ces professionnelles en soins, a fait valoir que les infirmières qui ont fait le sit-in avaient déjà repris le travail jeudi après-midi.
Elle ajoute que ses membres «sont restées disponibles pour intervenir en cas de situations d'urgence» lors du sit-in.
La FIQ déplore le «manque d'écoute» de l'employeur. «La situation se dégrade de mois en mois au bloc opératoire et l'Employeur ne prend pas en considération les nombreuses solutions qu'elles ont proposées», a fait savoir la FIQ.
Plusieurs sit-in ont touché des hôpitaux au fil des ans, les infirmières se retrouvant surchargées de travail et épuisées, à cause du manque de personnel et des heures supplémentaires, parfois même obligatoires.