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Si une telle motion est acceptée, cela déclencherait des élections.
Les néo-démocrates présenteront une motion de censure pour tenter de renverser le gouvernement lors de la prochaine séance de la Chambre des communes, un nouveau coup dur pour le gouvernement libéral chancelant du premier ministre Justin Trudeau.
Le chef du NPD, Jagmeet Singh, a écrit une lettre adressée aux Canadiens où il répète son appel à la démission de M. Trudeau et annonce que le NPD votera pour faire tomber le gouvernement, peu importe qui est à la tête des libéraux.
«Les libéraux ne méritent pas une autre chance, écrit M. Singh. Peu importe qui dirige le Parti libéral, le temps de ce gouvernement est écoulé. Nous présenterons une motion de censure claire lors de la prochaine séance de la Chambre des communes.»
Le tout ne pourrait pas arriver avant au moins la fin janvier. La Chambre a ajourné ses travaux mardi pour les vacances de Noël et ne reprendra pas ses travaux avant le 27 janvier.
La promesse du NPD de défaire le gouvernement ajoute de l'incertitude à l'avenir du premier ministre, déjà sous la pression de nombreux appels à la démission depuis le départ de Chrystia Freeland lundi.
Les conservateurs et le Bloc québécois ont tous deux appelé les néo-démocrates à appuyer une motion de censure, mais le NPD avait jusqu'alors appuyé le gouvernement libéral lors des trois votes qui ont eu lieu depuis septembre.
Justin Trudeau n'a pas encore commenté publiquement le départ de Mme Freeland, mais a indiqué à des députés libéraux plus tôt cette semaine qu'il réfléchissait à la situation et les écoutait.
Le premier ministre remanie vendredi son cabinet ministériel. Son itinéraire de la journée n'inclut pas de disponibilités pour les médias.
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