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Les deux parties doivent de nouveau tenter d'en venir à une entente, avec l'aide du médiateur.
Les négociations pour tenter encore une fois de renouveler les conventions collectives vont bientôt reprendre entre Postes Canada et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes.
Les deux parties doivent de nouveau tenter d'en venir à une entente, avec l'aide du médiateur, samedi et dimanche prochains.
C'est à la suite des travaux de la Commission d'enquête sur les relations de travail à Postes Canada, la semaine dernière, que les parties ont convenu de tenter de nouveau de faire aboutir ces pourparlers.
Postes Canada et le STTP avaient déjà tenté de reprendre les négociations, mais, après trois journées de discussions, les 15, 16 et 17 janvier, celles-ci avaient été rompues, malgré certains progrès.
Dans un message transmis à ses membres, le syndicat s'est dit «ravi de cette occasion de négocier des conventions collectives qui donneront la priorité au maintien d'emplois stables et de qualité pour tous les travailleurs et travailleuses des Postes et qui contribueront à renforcer le service postal public».
Le principal point en litige est la façon, pour Postes Canada, d'offrir la livraison durant les fins de semaine. La direction veut y parvenir avec des employés à temps partiel. Le syndicat veut que le travail soit assuré par des salariés à temps complet, dont l'horaire serait tout simplement adapté, soit du mardi au samedi, par exemple.
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP), qui représente 55 000 membres dans deux unités — urbaine, d'une part, et rurale et suburbaine, d'autre part — avait débrayé du 15 novembre au 13 décembre.
Le ministre fédéral du Travail et de l'Emploi, Steven MacKinnon, avait alors mis fin à la grève légale, en invoquant l'article 107 du Code canadien du travail.
Cet article stipule que «le ministre peut prendre les mesures qu’il estime de nature à favoriser la bonne entente dans le monde du travail et à susciter des conditions favorables au règlement des désaccords ou différends qui y surgissent; à ces fins il peut déférer au Conseil toute question ou lui ordonner de prendre les mesures qu’il juge nécessaires».
Le ministre s'était en effet d'abord adressé au Conseil canadien des relations industrielles — le tribunal fédéral spécialisé dans les questions de travail — lui demandant s'il était possible que les parties réussissent à s'entendre d'ici la fin de l'année — à défaut de quoi, il devait ordonner le retour au travail.
Les activités postales avaient donc repris le 17 décembre.
En même temps, le ministre MacKinnon avait annoncé la création de la Commission d'enquête sur les relations de travail à Postes Canada. Elle est présidée par William Kaplan, celui-là même qui est le médiateur affecté au dossier.
Du même souffle, les conventions collectives avaient été prolongées jusqu'au 22 mai. D'ici là, tout arrêt de travail est prohibé.
Sur un autre aspect, le syndicat conteste la constitutionnalité du recours à l'article 107 par le ministre du Travail, qui a mis fin à sa grève. Les audiences à ce sujet devant le Conseil canadien des relations industrielles se poursuivront au début du mois de mars.