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Selon ce bilan final de la catastrophe du 8 avril, il y a eu «189 personnes secourues en vie».
Le bilan final de l'effondrement du toit de la boîte de nuit Jet Set à Saint-Domingue, dans la nuit de lundi à mardi en République dominicaine, est de 221 morts selon un rapport communiqué vendredi par la présidence.
Selon ce bilan final de la catastrophe du 8 avril, il y a eu «189 personnes secourues en vie» pendant «59 heures de travail» sans relâche des équipes d'intervention.
Des personnalités politiques, des athlètes et d'autres personnes assistaient à un concert de merengue lors des tragiques événements survenus dans la capitale du pays carribéen.
Les recherches dans le but de retrouver des survivants se sont étalées sur plusieurs jours, mais aucune autre personne n’a été retrouvée après mardi.
Nelsy Cruz, gouverneure de la province de Monte Cristi et sœur de Nelson Cruz, sept fois sélectionné au match des étoiles des ligues majeures de baseball (MLB), figurait parmi les victimes. Elle avait appelé le président Luis Abinader peu avant 1h du matin pour lui dire qu'elle était coincée et que le toit s'était effondré, a expliqué aux journalistes la première dame Raquel Abraje. Mme Cruz est décédée plus tard à l'hôpital, selon les autorités.
Le chanteur de merengue Rubby Pérez, 69 ans, se produisait en spectacle au moment de l’effondrement. Il est décédé.
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on peut voir le toit s'effondrer alors que le chanteur se trouve sur scène. D'autres vidéos sur les réseaux sociaux montrent des employés balayés l'établissement avant le drame pour enlever cailloux et petits débris tombés du plafond.
Les autorités ont mis en place une assistance psychologique gratuite. Jeudi après-midi, les autorités avaient annoncé que seules 123 autopsies et identifications avaient été réalisées.
Pour accélérer les identifications, douze médecins légistes ont été embauchés, ont annoncé le parquet et le ministère de la Santé.
Des tables supplémentaires ont également été mises en place pour les autopsies «qui sont pratiquées sans interruption depuis le début de l'événement», selon les autorités.
Dans un liste provisoire de victimes décédées, figurent notamment un couple de Français résidant en République dominicaine et un Italien. Washington avait déjà annoncé la veille le décès «d'au moins» un Américain. La presse a fait état d'un Kenyan, d'un Haïtien et de Vénézuéliens.
«Le peuple dominicain est en deuil avec l'énorme quantité de décès (...) nous sommes très tristes», a affirmé vendredi le président Luis Abinader à la presse. Il a souligné qu'il fallait «des réponses à ce qui s'est passé; à pourquoi cela s'est passé; à comment cela s'est passé».
«En attendant nous allons pleurer les nôtres, et ensuite trouver ces réponses», dit M. Abinader.
Désormais considéré comme la plus grande tragédie du siècle en République dominicaine, la catastrophe dépasse, en termes de bilan humain, l'incendie en 2005 d'une prison à Higuey, dans l'est du pays, qui avait coûté la vie à 136 détenus.