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Bien qu'ils détiennent un mandat de grève, les membres de ces trois sections locales du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la FTQ, ne l'ont pas encore exercé.
Plusieurs centaines de syndiqués d'Hydro-Québec ont manifesté devant le siège social de la société d'État, mercredi, dans le but de faire pression sur l'employeur pour accélérer les négociations en vue du renouvellement des conventions collectives.
Bien qu'ils détiennent un mandat de grève depuis la fin de 2024, les membres de ces trois sections locales du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la FTQ, ne l'ont pas encore exercé. Mais les trois mandats de grève ont été adoptés dans des proportions variant de 96 % à 98,5 %.
Les trois sections locales font front commun pour la présente négociation.
Les syndiqués ont manifesté sur l'heure du midi, occupant tout l'espace devant le siège social au centre-ville de Montréal, des rues Clark à Saint-Urbain, monopolisant presque toutes les voies sur le boulevard René-Lévesque en direction ouest.
Ensemble, ils représentent 8000 membres, soit des employés de réseau, des spécialistes et professionnels, de même que des employés de techniques professionnelles et de bureau.
«Pourquoi ne mériterions-nous pas au moins des augmentations qui ressemblent à celles qu'ils se votent au c.a. en haut ici, en haut?» a lancé au microphone Jean-Simon Désilets, vice-président de la section locale des employés de réseau, sous les clameurs des manifestants.
Le litige porte sur les salaires, le régime de retraite et le télétravail. Des sections locales rapportent que la direction d'Hydro-Québec demande des reculs dans le régime de retraite des employés.
Elles se disent prêtes à exercer leur mandat de grève s'il le faut.
«Les employés d'Hydro-Québec sont eux aussi victimes de l'inflation des dernières années. Il faut trouver une entente. C'est grâce à ses salariés qu'Hydro-Québec est reconnue comme un leader mondial dans son domaine. Leur en être reconnaissant en leur offrant un bon contrat de travail serait la moindre des choses», a plaidé Dominic Morin, porte-parole du front commun des syndiqués du SCFP.
D'autres sections locales du SCFP représentent également d'autres syndiqués chez Hydro-Québec, mais celles-ci mènent leurs propres négociations, hors du front commun.
Invitée à commenter, la société d'État n'a pas voulu donner de détails. «Hydro-Québec met tous les efforts nécessaires dans les discussions en cours avec nos partenaires syndicaux et est ainsi confiante d’en arriver à des ententes», a-t-elle fait savoir.
D'autres manifestations des syndiqués d'Hydro-Québec doivent avoir lieu à l'extérieur de Montréal dans les prochaines semaines.