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Économie

Pascan Aviation retire des vols à l'aéroport de Mont-Joli

«C'est un coup dur pour nos citoyens. Encore une fois, on se retrouve avec une perte de service pour les populations des MRC du Bas-Saint-Laurent», a réagi Bruno Paradis, le président de la Régie et préfet de la MRC de La Mitis.

À compter du 4 décembre 2023, il n'y aura plus de vol entre Mont-Joli et les grandes villes.
À compter du 4 décembre 2023, il n'y aura plus de vol entre Mont-Joli et les grandes villes.
/ Noovo Info

À compter du 4 décembre, il n'y aura plus de vol entre Mont-Joli et les grandes villes.

Pascan Aviation offrait cinq vols hebdomadaires vers Montréal-Saint-Hubert et Québec.

Montréal, Québec et Saint-Hubert ne seront plus desservis, seuls les vols vers Wabush et Sept-Îles seront toujours en services.

«C'est un coup dur pour nos citoyens. Encore une fois, on se retrouve avec une perte de service pour les populations des MRC du Bas-Saint-Laurent», a réagi Bruno Paradis, le président de la Régie et préfet de la MRC de La Mitis.

L'entreprise devait retirer des vols pour pouvoir continuer de maintenir ses activités avec la fin du programme d'aide aux maintiens des services aériens régionaux.

La Régie intermunicipale de l’aéroport régional de Mont-Joli s’adresse au gouvernement du Québec «pour qu’il prenne des mesures immédiates afin de rétablir et sécuriser les services aériens pour les citoyens de l’Est-du-Québec.»

« Nous pressons le gouvernement d’instaurer une solution temporaire pour prévenir tout bris de service pour les populations du Bas-Saint-Laurent », lance le maire de la Ville de Mont-Joli, Martin Soucy.

La Régie interpelle d'ailleurs aussi le gouvernement fédéral dans ce dossier.

«Nous nous sentons aujourd’hui complètement abandonnés par le gouvernement fédéral. Depuis le départ d’Air Canada des régions comme la nôtre, Ottawa est invisible et reste sourd à nos demandes. Le transport aérien relève du fédéral, quand est-ce que ce gouvernement va prendre ses responsabilités et être un partenaire digne de ce nom dans ce dossier?», s’indigne Eddy Métivier, vice-président de la Régie et maire de Matane.

Bruno Paradis réitère la volonté de son organisation à travailler pour trouver une solution pérenne et à long terme pour le bien des communautés régionales.

«Des solutions existent, comme la relance d'un programme de financement ou l'adoption de modèles alternatifs tels que Région’Air. Il s’agit d’un projet que nous avions proposé et qui permettrait par exemple à des citoyens de Gaspé ou de Bonaventure de se déplacer à Mont-Joli pour se joindre à des vols vers les grands centres, pour minimiser les coûts. L’Union des municipalités du Québec avait également proposé un projet similaire au gouvernement», conclut-il.

En collaboration avec Jennifer Gravel, Noovo Info.