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Société

Ils paient des milliers de dollars en taxes municipales depuis 50 ans et se font refuser le droit de construire sur leur terrain

La famille ne sait pas quoi faire avec ses terrains.

Matt Grillo
Matt Grillo / CTV News

Une famille de Longueuil dit payer des taxes municipales sur deux terrains, et ce, depuis plus de 50 ans.

Les parents de Tasso Daras ont acheté les lots dans les années 1970.

Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.

«Mon frère et moi avons conservé les terrains. Nous payons les taxes foncières chaque année dans l'espoir de les transmettre à nos enfants», a confié M. Daras à CTV News.

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Le zonage du terrain a toujours été «à déterminer». Il espérait qu'il pourrait un jour transformer le tout en terrain résidentiel afin de pouvoir y construire des maisons pour ses enfants.

«Nous avons reçu un avis de la Ville indiquant qu'elle envisageait de classer le terrain en zone humide sans intention de l'exproprier ou de l'acheter.»

Dans une lettre de la ville de Longueuil datée du 13 mai 2024, il est expliqué que M. Daras est propriétaire d'au moins un terrain situé dans ou à proximité de ce que la Ville qualifie d'«environnement naturel».

Il est également expliqué que Longueuil prévoit de protéger au moins 1500 hectares d'habitats naturels pour contribuer à la lutte contre le changement climatique et à la protection de la biodiversité.

Longueuil ajoute que la loi permet à la municipalité de protéger ces terrains.

M. Daras dit avoir peu d'options pour un terrain sur lequel sa famille paie des taxes depuis les années 1970.

«Nous pouvons soit trouver un organisme de conservation qui serait prêt à l'acheter à un prix très bas par rapport à sa valeur, soit continuer à payer les taxes foncières chaque année», a-t-il déploré.

CTV News a contacté la Ville de Longueuil, qui n'avait pas répondu à temps pour la publication.

M. Daras affirme que la Ville lui a dit qu'il ne pourrait pas construire ici et que Longueuil n'a pas l'intention d'acheter les deux terrains.

Si M. Daras ne paie pas ses taxes, la Ville reprendra les terres.

«Nous avions bon espoir d'avoir quelque chose pour nos enfants. Ces espoirs se sont envolés.»
-Tasso Daras, résident de Longueuil

Il craint que la valeur du terrain ne soit désormais inférieure aux milliers de dollars de taxes qu'il a payés au fil des ans.

«Nous sommes proches de 4600$ par an pour un terrain que nous ne pouvons pas aménager ou exploiter», a-t-il conclu.

Matt Grillo
Matt Grillo / CTV News