Début du contenu principal.
L’équipe concernée n’est pas nommée afin de protéger l’identité de la victime.
Le commissaire par intérim de la Ligue de hockey junior majeur (LHJMQ), Martin Lavallée, a annoncé mardi que le circuit avait déclenché une nouvelle enquête concernant de nouvelles allégations «de nature sexuelle» liées à des initiations au cours des derniers jours.
Voyez le compte-rendu de Louis-Philippe Bourdeau au bulletin Noovo Le Fil 17 dans la vidéo.
Les gestes seraient survenus au début des années 1990, a indiqué M. Lavallée devant la commission parlementaire de la culture et de l’éducation portant sur les révélations de violence lors des initiations dans le milieu du hockey junior. L’équipe concernée n'a pas été nommée afin de protéger l’identité de la victime.
Au cours des derniers jours, la LHJMQ a déclenché une nouvelle enquête concernant de nouvelles allégations « de nature sexuelle» liées à des initiations. Les gestes seraient survenus au début des années 90. On refuse de nommer l’équipe. #NoovoInfo
— Louis-Philippe Bourdeau (@LouisPhilippeB) March 21, 2023
«Lorsque j’ai été informé de la situation, nous avons procédé à une quête d’informations qui nous a mené à mettre en place une enquête indépendante pour s’assurer d’aller au fond des choses», a indiqué M. Lavallée.
Le nouveau commissaire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), Mario Cecchini, a également comparu devant la commission parlementaire et a assuré qu’il œuvrerait à redorer le blason du circuit avec un changement de culture misant sur davantage de rigueur et de cohérence, mardi.
L’éducation et la prévention demeureront prioritaires à l’intérieur de la mission de la LHJMQ, a insisté M. Cecchini, qui entrera en fonction le 8 mai prochain. Un processus de plainte indépendant et une planification de la règlementation actuelle à l’intérieur du code d’éthique de la ligue sont d’ailleurs à l’ordre du jour.
«À l’avenir, je veux qu’il soit clair, reconnu et incontestable que tout geste dégradant, d’intimidation, de harcèlement, de violence psychologique ou physique ou d’agression sexuelle est inadmissible dans la LHJMQ et ne sera pas toléré», a martelé M. Cecchini.
À lire également :
«[Ce sera] tolérance zéro pour l’intolérable et l’inacceptable», a-t-il promis.
Il a assuré qu’aucune culture d’équipe ou de vestiaire ne pourrait dorénavant servir à protéger des agresseurs ou empêcher des victimes de parler.
«S’il y a faute, il doit y avoir sanction. Celles-ci devront être claires et connues de tous pour éviter un maximum de zones grises», a ajouté le commissaire.
Ces règles seront appliquées de la même façon dans tout le circuit et dans toutes les circonstances, insiste M. Cecchini. «Il y a indéniablement beaucoup de compétence dans la LHJMQ, je voudrais m’assurer qu’il y ait beaucoup de cohérence», indique-t-il.
Selon lui, le travail est déjà commencé dans la LHJMQ et la crise touchant présentement le circuit, «permettra d’aller de l’avant «différemment».
Avec des informations de Louis-Philippe Bourdeau, Noovo Info.