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À l'époque de MusiquePlus, les vidéoclips pouvaient propulser la carrière d’un artiste. Qu’en est-il aujourd’hui?
L’émission MusiquePlus en rappel nous ramènera mardi soir à l’époque où la chaîne connaissait une forte popularité et les vidéoclips étaient à leur âge d’or. Dans le temps, ces clips pouvaient propulser la carrière d’un artiste. Qu’en est-il aujourd’hui?
Selon l’animateur Mike Gauthier, qui a œuvré pendant 22 ans à MusiquePlus, les vidéoclips n’ont plus l’impact qu’ils avaient autrefois. Il estime leur pertinence de nos jours à environ 20%.
«Ça va faire une certaine job, mais ce n'est pas comme avant où ça gravitait autour. Tu t'accotais là-dessus et tu pouvais surfer et espérer avoir un certain succès», explique celui qui anime maintenant l’émission de radio Stéréomike sur les ondes d’Énergie.
L’artiste Fredz, qui connaît une grande popularité sur les réseaux sociaux, estime quant à lui que le clip demeure pertinent, mais que son contenu doit pouvoir nourrir différentes plateformes sous divers formats.
«Ce n'est plus juste ça qui me définit en tant qu'artiste, c'est plus une multitude de contenus multimédia vidéo qui partent du vidéoclip, mais se déclinent en plein de formats différents», explique-t-il en entrevue à Noovo Info.
Le jeune artiste québécois, qui compte plus de 600 000 abonnés sur TikTok et près de 200 000 sur Instagram, explique que les courtes déclinaisons verticales de ses clips qu’il partage sur les réseaux sociaux ont un grand impact sur la popularité de sa musique.
«Si je mets une vidéo qui marche bien aujourd'hui, sur une de mes chansons, le lendemain, c'est sûr et certain que les streams vont augmenter, voire exploser si la vidéo a explosé», explique-t-il.
Selon lui, la corrélation entre la popularité d’une vidéo et le succès de la chanson qu’elle met en vedette est très forte et c’est pourquoi les artistes sont de plus en plus nombreux à se tourner vers ces formats courts et punchés.