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«Comment on fait un changement de culture ? Avec beaucoup d’acharnement, avec beaucoup de conviction et avec énormément de précision et de clarté dans les directives de ce qu’on s’attend du comportement de tout un chacun.»
La Ligue de hockey junior majeure (LHJMQ) a présenté jeudi son nouveau commissaire, Mario Cecchini, qui entrera en fonction le 8 mai prochain.
Celui qui présidait les Alouettes de Montréal jusqu'en janvier dernier a rapidement dressé une liste de ses priorités.
Parmi celles-ci, M. Cecchini souhaite que la LHJMQ soit une référence sur les plans sportifs, académiques et de l’engagement communautaire. Il désire aussi que l'organisation demeure la ligue des 16-20 ans par excellence «grâce à des entraîneurs chevronnés et à un arbitrage de grande qualité» en plus de s’assurer d’être «au diapason de la société», dans le but de former «des citoyens hors norme».
M. Cecchini était de passage sur les ondes de Noovo Info. Voyez son entrevue avec la cheffe d'antenne Marie-Christine Bergeron dans la vidéo liée à l'article.
«Avec les nouvelles récentes qui ont marqué la ligue, je pense qu’on se doit de s’adapter. [Qu’il s’agisse de] bagarres ou d’initiations. C’est une évidence même qu’on doit améliorer cette situation, voire même l’éliminer dans certains cas», a indiqué Mario Cecchini.
Il assure qu’il adoptera une politique de tolérance zéro pour les initiations dégradantes.
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À cet effet, le président et gouverneur des Saguenéens de Chicoutimi, Richard Létourneau, qui a présenté M. Cecchini jeudi, a rappelé que les joueurs du circuit avaient l’obligation de signer un code d’éthique depuis 2019. Dans celui-ci, on retrouve la directive de «ne pas organiser une activité potentiellement humiliante, dégradante, abusive, dangereuse du type initiation à laquelle des membres de l’équipe exigent qu’un joueur de l’équipe, recrue ou non, y participe».
Les deux hommes ont convenu que les récits d’initiations barbares véhiculées dans les médias n’avaient pas leur place.
«Je pense qu’on n’a plus besoin de mentionner comment tout ce qu’on a entendu doit cesser. »
«Je pense que déjà, dans la LHJMQ, ça a été moins présent. Ce que je peux garantir à tout le monde, c’est que je crois qu’il faut que la parole se libère», a mentionné M. Cecchini.
Invité à développer sur le fait qu’il souhaite amener les valeurs de la LHJMQ au diapason de la société, M. Cecchini a souligné qu’il s’agissait d’un travail de longue haleine.
«Comment on fait un changement de culture ? Avec beaucoup d’acharnement, avec beaucoup de conviction et avec énormément de précision et de clarté dans les directives de ce qu’on s’attend du comportement de tout un chacun», a-t-il expliqué.
«Si jamais il y avait un dérapage, je vais m’assurer le plus possible que ces informations tombent sur mon bureau et à ce moment, la situation va être prise en charge dans l’immédiat», a-t-il poursuivi.
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