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Une cinquantaine d'enseignantes et d'enseignants, membres de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), ont manifesté lundi matin devant le bureau du premier ministre François Legault à Montréal.
Une cinquantaine d'enseignantes et d'enseignants, membres de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), ont manifesté lundi matin devant le bureau du premier ministre François Legault à Montréal.
Les manifestants ont demandé à M. Legault: «Soyez le premier ministre de l'Éducation».
«Dès maintenant, François Legault peut donner les coudées franches à son gouvernement pour offrir de meilleures conditions de travail et d’exercice aux enseignantes et enseignants du Québec, et terminer le travail entamé lors de la dernière négociation», a plaidé Mélanie Hubert, présidente de la FAE, dans un communiqué acheminé aux médias.
«M. Legault ne semble pas saisir la colère qui anime les enseignantes et enseignants, mais aussi leur détermination et leur volonté à se faire respecter et à être valorisés», a-t-elle dit.
La prochaine rencontre du Conseil de négociation, regroupant les délégués des neuf syndicats affiliés à la FAE, aura lieu le mercredi 15 novembre 2023, à Laval.
L'organisation syndicale précise que son objectif demeure d'en arriver à une entente «qui répondra aux besoins nombreux et criants des enseignantes et enseignants», mais «qu’elle ne peut le faire seule et que l’échéance approche.»
La FAE réclame notamment un meilleur salaire «pour protéger le pouvoir d'achat des profs». Elle demande ainsi «l’atteinte de la moyenne canadienne et une structure salariale attractive pour toutes les enseignantes et tous les enseignants, mais aussi une hausse de 4 % par année pour la durée de l’entente.»
Parmi les autres demandes, on retrouve une meilleure conciliation famille-travail-vie personnelle, une composition de la classe «plus équilibrée» alors que la FAE estime que «le choix de la classe spécialisée, avec ses plus petits groupes et son personnel enseignant formé en adaptation scolaire, s’impose et représente ce qui conviendrait le mieux pour plusieurs élèves.»
La Fédération autonome de l'enseignement affirme qu'à ce stade des négociations, «elle n'a pas d'autres choix que d'aller de l'avant avec la grève générale illimitée.»
Les 65 000 enseignants du primaire et du secondaire membres de la FAE déclencheront leur grève générale illimitée à compter du 23 novembre.
Les neuf syndicats de la FAE sont l'Alliance des professeurs de Montréal, le Syndicat de l'enseignement de l'Ouest de Montréal, le Syndicat de l'enseignement de la Pointe-de-l'île, le Syndicat de l'enseignement de la région de Laval, le Syndicat de l'enseignement des Basses-Laurentides, le Syndicat de l'enseignement des Seigneuries, le Syndicat de l'enseignement de l'Outaouais, le Syndicat de l'enseignement de la Haute-Yamaska et le Syndicat de l'enseignement de la région de Québec.
Avec de l'information de La Presse canadienne.