Début du contenu principal.
La proposition de leur syndicat a été entérinée à plus de 96%.
Des enseignants de la région de Québec sont prêts à déclencher une grève générale illimitée au moment jugé opportun.
Plus de 96% des 2168 enseignants des centres de services scolaires de la Capitale et des Premières-Seigneuries - sur un total de 7 000 membres - rassemblés jeudi soir au Centre de foires d'Expocité ont accordé ce mandat à leur syndicat.
Les membres ont également voté à plus de 96% en faveur que le Syndicat de l'enseignement de la région de Québec (SERQ) se rallie au vote majoritaire des syndicats affiliés à la FAE.
«Ce résultat dotera les représentants du SERQ de la marge de manœuvre souhaitée pour pouvoir régler la convention collective actuellement expirée et en négociation depuis plus de six mois», peut-on lire sur le site Web du SERQ.
Les négociations sont toujours en cours, notamment concernant les salaires, la conciliation travail-famille et la composition des classes.
Dans les dernières jours, la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), qui représente 65 000 enseignants, a fait savoir qu'elle avait réduit ses demandes de moitié dans le but de faire avancer la négociation avec le gouvernement.
Les deux parties négocient depuis des mois le renouvellement de la convention collective des professeurs qui est venue à échéance le 31 mars dernier.
En conférence de presse à Québec le 7 septembre dernier, la présidente de la FAE, Mélanie Hubert, a déclaré que la fédération était prête à faire des efforts supplémentaires pour «donner un nouveau souffle» à la négociation qui «piétine», selon elle.
La cheffe syndicale a annoncé l'élagage du cahier de demandes de la FAE, afin de retenir quatre grandes priorités: l'amélioration de la composition des classes, l'allégement de la charge de travail, la conciliation travail-famille et la bonification des salaires.
Au lendemain de la sortie publique de la FAE, le premier ministre s’est montré «inquiet» des spectres de grève qui planent au-dessus de ces secteurs.
«Je vous le dis, j’ai quand même quelques inquiétudes sur les perturbations annoncées par certains syndicats qui vont avoir le droit de grève à la fin septembre», a-t-il révélé dans le cadre du caucus présessionnel de la Coalition avenir Québec (CAQ) à Saguenay.
«On espère avoir la collaboration des syndicats et le moins de perturbations possible», avait-t-il ajouté.
En collaboration avec Jennifer Gravel, Noovo Info.