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Des discussions par voie de médiation débuteront dimanche entre le gouvernement fédéral et l'Alliance de la fonction publique du Canada.
Les pourparlers reprendront ce week-end entre le Secrétariat du Conseil du Trésor et le plus grand syndicat de fonctionnaires fédéraux.
Des négociations par voie de médiation débuteront dimanche entre le gouvernement et l'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) en vue du renouvellement des conventions collectives.
Celles-ci découlent d'une recommandation de la Commission de l'intérêt public.
Le syndicat représentant 120 000 fonctionnaires fédéraux poursuivra en parallèle son vote de grève avec ses membres jusqu'au 11 avril advenant une impasse dans les discussions.
On ignore encore quelle forme pourrait prendre une éventuelle grève, soit illimitée ou tournante par régions du pays ou par journées isolées ou consécutives.
L'AFPC Québec a déjà indiqué qu'une grève pourrait être déclenchée en juin, si les membres accordent effectivement un mandat de grève d'ici là.
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Les deux parties tentent de s'entendre depuis 2021, principalement en ce qui a trait aux augmentations salariales.
La Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral avait suggéré en février dernier une hausse salariale de 9% répartie sur trois ans.
L'AFPC réclame un bond de 4,5% par année au cours de cette période, tandis que le gouvernement établit cette hausse annuelle à 2,06%.
«Le gouvernement a bon espoir que ces négociations seront productives», a fait savoir le Secrétariat du Conseil du trésor face à cette phase de médiation qui va commencer.
L'Alliance, de son côté, dit refuser que ses membres s'appauvrissent. «2% c'est pour le lait», pouvait-on lire sur les pancartes, lors d'une manifestation à Montréal, la semaine dernière.
L'AFPC porte aussi des revendications touchant le télétravail et la sous-traitance des emplois de la fonction publique vers le privé.
Le gouvernement fédéral se prépare tout de même, le cas échéant. «Advenant une interruption de travail, certains services offerts à la population canadienne pourraient être retardés ou rendus indisponibles. Le gouvernement s'engage à faire preuve de transparence avec les Canadiens et Canadiennes en ce qui a trait aux incidences sur les services, le cas échéant. Des renseignements seront publiés sur Canada.ca afin d'aider le public à être au fait des potentielles répercussions sur les services», a-t-il fait savoir.
Avec les informations de La Presse canadienne