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En 1996, Patricia Ferguson disparaissait, laissant derrière elle sa fille de 1 an, Sabrina.
Le 6 juin 1996, Patricia Ferguson disparaissait et laissait derrière elle sa fille de 1 an, Sabrina. À l’époque, personne n’avait entendu parler de cette disparition passée sous le radar des médias à Montréal.
Aujourd’hui, à la lumière de l’enquête réalisée par la cheffe d’antenne du bulletin Noovo Le Fil 17, Marie-Christine Bergeron, avec l’aide de la détective privée Maryse St-Germain, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) réactive le dossier de la disparition de Patricia Ferguson.
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En entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17, la détective privée des Meurtres et disparitions irrésolus du Québec (MDIQ) a expliqué ce qui l’a poussé à se pencher sur cette disparition, survenue il y a plus de 26 ans.
«J’ai décidé de fouiner sur le site du SPVM et mon regard s’est arrêté sur Patricia, s'est-elle souvenue. Quand j’ai lu sa fiche et que j’ai vu que c’était une fille de mon coin, qu’elle avait laissé derrière elle un enfant de 11 mois, j’ai fait: “Ça n’a pas de sens, cet enfant-là n’a pas connu sa mère.” Donc, je me suis mise à la recherche de la famille.»
Grâce au travail réalisé par la détective, le SPVM dispose désormais de nouveaux éléments d’information qui permettent de reprendre l’enquête et lui affecte deux détectives de sa section des crimes majeurs, a appris Noovo Info.
«C’est satisfaisant d’obtenir une réponse comme celle-là de la police, a ajouté Mme St-Germain. C’est un peu se faire dire: "Je crois en ce que tu me dis." Et ça, ça compte beaucoup pour un organisme comme le nôtre.»
Sabrina Ferguson était un bébé quand sa mère Patricia est «allée coucher chez une amie», selon la version de la fiche de disparition non résolue du SPVM.
«Elle a laissé une note à son amie lui disant qu’elle allait déjeuner et ensuite rejoindre sa sœur», dit-on dans la description de la police. Mais les recherches de Marie-Christine Bergeron ont permis de découvrir qu’elle pourrait avoir été victime d’un crime.
Source: SPVM
Aux yeux du président Stéphane Luce, président des MDIQ, Stéphane Luce, les nouveaux détails obtenus dans ce dossier ainsi que cette intervention médiatique «donne de l’espoir aux familles».
«Il y a 484 meurtres irrésolus qu’on a pu compiler, donc oui ça donne de l’espoir aux familles, mais je commence à me rendre compte que ça en donne au public parce que le public réagit à ça. Les gens sont curieux et veulent avoir une suite à ce qui se passe. Et je crois qu’on commence à laisser notre trace à ce niveau-là», a-t-il mentionné.
«Je trouve que ça donne beaucoup d’espoir à la famille d’obtenir plus de réponses et qui sait, peut-être pouvoir faire un deuil un jour», a renchéri pour sa part la détective privée.
Voyez l'entrevue complète au bulletin Noovo Le Fil 17 juste ici:
Après que la jeune femme ait franchi la porte de l’appartement 5 d’un immeuble à logements de Pointe-aux-Trembles, elle n’a jamais été revue.
Où est Patricia? Que lui est-il arrivé? C’est ce qu’ont tenté d’élucider sa fille Sabrina, la détective St-Germain des MDIQ, ainsi que Marie-Christine Bergeron — trois femmes en quête de vérité. Leurs recherches font l’objet de l’enquête L’appartement 5, une série documentaire de quatre épisodes présentée sur CRAVE à compter du 30 novembre 2022.
Avec l'information de Marie-Christine Bergeron pour Noovo Info