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Le travail de recherches pour extirper les potentielles victimes dans l’incendie meurtrier dans un immeuble du Vieux-Port de Montréal continuait, mardi, alors que six personnes manquent toujours à l’appel.
Le travail de recherche pour extirper les potentielles victimes dans l’incendie meurtrier dans un immeuble du Vieux-Port de Montréal continuait, mardi, alors que six personnes manquent toujours à l’appel.
Lors d’un point de presse mardi, les autorités ont confirmé que les recherches ont eu lieu une bonne partie de la journée de lundi. Les pompiers du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) inspecteront des zones «ciblées» de l’immeuble mardi.
Voyez le compte-rendu de Marie-Michelle Lauzon au bulletin Noovo Le Fil 17.
L’inspecteur David Shane, responsable des communications et porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), a soutenu que différents moyens ont été utilisés pour faire progresser l’enquête et pour offrir le meilleur «portrait possible» de l’immeuble, et ce qui pourrait se trouver sous les décombres.
Les experts pourront accéder à l’intérieur de l’immeuble à l’aide d’une nacelle.
Incendie : l’identification des victimes va se faire selon les normes internationales. Les autorités demandent aux familles des victimes de collaborer en envoyant des preuves d’ADN par exemple. #noovoinfo pic.twitter.com/MJ6SFdqRUE
— MarieMichelle lauzon (@mmlauzon) March 21, 2023
M. Shane a indiqué que les autorités croient avoir été en mesure d’identifier les secteurs de l’immeuble où des cadavres de victimes pourraient se trouver. Des équipements seront utilisés mardi afin que les équipes puissent s’approcher des décombres, sans toutefois pouvoir les parcourir à pied. «Il y a des endroits où la toiture est effondrée sur les étages et où les étages sont empilés les uns par-dessus les autres. On fait face à une scène de destruction», a-t-il résumé.
Martin Guilbault, chef de division au SIM, a affirmé qu’un travail d’«inspection approfondie» de la structure de la bâtisse a été effectué lundi. Les travaux ont permis de confirmer «l’instabilité» de celle-ci.
Les équipes en sauvetage technique du @MTL_SIM se préparent. Ils vont pénétrer à l’intérieur du bâtiment par le toit à l’aide d’une nacelle pour tenter de localiser les corps. #noovoinfo pic.twitter.com/x1HqEyPiyj
— MarieMichelle lauzon (@mmlauzon) March 21, 2023
Pour sa part, le directeur du SPVM, Fady Dagher, a déclaré que l'enquête pourrait bien être de nature criminelle, bien qu'il soit trop tôt encore pour supposer d'une hypothèse concernant la cause du brasier.
Par ailleurs, l’identification des victimes s’effectuera selon les normes internationales. Par conséquent, les autorités demandent aux familles des personnes manquantes de fournir des preuves d’ADN, notamment.
À la mêlée de presse de mardi, l'Inspecteur Shane et le chef Guilbault étaient accompagnés de Géhane Kamel, coroner permanente chargée de l'investigation, et Suzanne Marchand, directrice générale principale du Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale.
Le SPVM a fait savoir lundi que le travail de recherche pour retrouver les personnes manquantes après l'incendie qui a ravagé un immeuble patrimonial du Vieux-Montréal à la fin de la semaine dernière et fait au moins un mort en sera un de longue haleine.
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«Nos équipes travaillent sans relâche», a déclaré l'inspecteur Shane, qui a indiqué que «le travail va être ardu et qu'il se déroulera sur plusieurs jours.» Les priorités du SPVM et du SIM sont de «trouver toutes les personnes manquantes», ainsi que «les causes de l’incendie», a-t-il souligné.
Il s'agit d'une enquête complexe, qui pourrait durer d'une à deux semaines.
Vers 18h45 dimanche, le cadavre d'une première victime a été extirpé du bâtiment. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a signalé lundi que six autres personnes restaient manquantes. Des gens du Québec, de l'Ontario et des États-Unis font partie de ces personnes qui manquent à l'appel.
Rappelons que plusieurs unités de l'immeuble étaient destinées à des locations à court terme, ou Airbnbs.
La ville de Montréal a par ailleurs confirmé que les Airbnbs sont illégaux dans la zone où se trouve le bâtiment qui a été la proie des flammes.
À VOIR | Récapitulatif de Marie-Michelle Lauzon au bulletin Noovo Le Fil 17
Avec des informations de la Presse canadienne et de Marie-Michelle Lauzon pour Noovo Info.