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Selon Lloyd Axworthy, cette réunion pourrait être l'occasion de resserrer les liens avec l'Europe, le Japon et d'autres nations.
Alors que le premier ministre Justin Trudeau se prépare à présider une réunion virtuelle du G7 lundi et à participer à un sommet de la paix en Ukraine à l'occasion du troisième anniversaire de l'invasion russe, l'ancien ministre fédéral des Affaires étrangères Lloyd Axworthy a affirmé à CTV News que cela pourrait être un moment décisif pour la diplomatie canadienne.
«Le gouvernement canadien a déjà établi un programme assez ambitieux en Ukraine, sur le changement climatique et sur les relations entre les sexes , a-t-il avancé. «Tous ces sujets sont abordés par les États-Unis.»
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Selon M. Axworthy, il reste à voir si Justin Trudeau et le gouvernement canadien peuvent utiliser la réunion du G7 pour resserrer les relations avec l'Europe, le Japon et d'autres nations.
«Nous devons trouver un moyen de contenir cette vision américaine, russe et chinoise selon laquelle le monde n'appartient qu'aux grandes puissances.»
Traditionnellement, les réunions du G7 se concentrent sur l'économie, le commerce et la criminalité transnationale. Cependant, le sommet de lundi sera axé sur la fin de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, a déclaré dimanche l'ancien ministre de la Justice et procureur général du Canada, Peter MacKay, à CTV News.
Le sommet de paix intervient également à la suite des tentatives américaines et russes de négocier un accord de paix, sans l'Ukraine.
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«Mais nous ne devons jamais oublier comment cette guerre a commencé», a précisé M. MacKay. «Il s'agissait d'une invasion russe de la Crimée en 2014, suivie d'une invasion à grande échelle à l'approche du troisième anniversaire.»
M. MacKay a qualifié d'«extraordinaire» l'offre du président ukrainien Volodymyr Zelensky de démissionner pour parvenir à la paix et à l'adhésion à l'OTAN.
Le Canada a été un fervent partisan de la candidature de l'Ukraine à l'OTAN. La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a soutenu le 18 février dernier que le Canada avait l'intention de jouer un rôle dans la protection de l'Ukraine à la fin de la guerre, bien qu'Ottawa n'ait pas encore précisé ce que ce rôle pourrait impliquer.
Selon M. MacKay, l'une des questions clés concerne la cession de minéraux essentiels en échange d'un soutien continu de la part des États-Unis, ainsi que la suggestion que certains des 50 milliards de dollars d'aide pourraient être restitués.
«Des millions de personnes ont été déplacées, des centaines de milliers d'autres ont été tuées ou blessées», a-t-il ajouté. «Ils ne sont donc vraiment pas en mesure de rendre ce genre de service aux États-Unis, mais toutes ces négociations se sont déroulées en coulisses.»
Le premier ministre Trudeau et plusieurs dirigeants européens ont souligné l'importance de veiller à ce que l'Ukraine participe à tout pourparler de paix.
Pendant ce temps, M. Axworthy estime que la démission de Zelensky de son poste de président ne ferait qu'encourager la Russie à poursuivre son «invasion massive».
Plus tôt dans la journée de dimanche, Zelensky a déclaré que la Russie avait lancé 267 drones en Ukraine lors d'une attaque nocturne, la plus importante de ce type depuis le début de la guerre. L'armée de l'air ukrainienne a affirmé avoir abattu 138 drones dans 13 régions d'Ukraine, tandis que 119 autres ont été perdus en route vers leurs cibles.
«Ils profitent du troisième anniversaire pour organiser une attaque de drones très spéciale», a indiqué Lloyd Axworthyy. «Ce n'est pas un pays en quête de paix. Je pense qu'il (Poutine) cherche à poursuivre son ambition de conquérir l'Ukraine.»
Avec les informations de l'Associated Press