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Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, demande au Canada de contribuer à un processus de paix à long terme avec la Russie.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, demande au Canada de contribuer à un processus de paix à long terme avec la Russie, alors que la guerre qui dure depuis 10 mois entre dans une phase critique à l'approche de l'hiver.
Le dirigeant ukrainien a exprimé ce souhait dans une allocution vidéo préenregistrée et diffusée vendredi lors d'une conférence internationale sur la sécurité à Halifax, à laquelle assistait la ministre canadienne de la Défense, Anita Anand.
M. Zelensky, dont le pays a été envahi par la Russie en février, a déclaré qu'une paix véritable nécessitera un accord dans 10 secteurs différents. Il a notamment parlé du retrait des forces russes, de la libération des prisonniers et de la sécurité nucléaire, alimentaire et énergétique de l'Ukraine.
Le président Zelensky a déclaré aux participants du Forum de Halifax sur la sécurité internationale qu'il s'attendait à ce que le Canada soit le fer de lance dans l'un de ces domaines.
La ministre Anand, dans sa propre allocution à la conférence, a vanté l'aide militaire de plus d'un milliard de dollars que le Canada a fournie à l'Ukraine depuis le début de cette guerre.
Elle a ajouté que l'armée ukrainienne était en train de gagner la guerre et que le président russe Vladimir Poutine avait renforcé l'unité de l'OTAN.
«La détermination du peuple ukrainien et du président Zelensky continue de nous inspirer tous, a-t-elle déclaré. Les forces armées ukrainiennes sont motivées, disciplinées et mieux entraînées, et elles sont en train de gagner.»
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La Russie subit des revers de plus en plus nombreux après neuf mois de combats. Elle a récemment retiré ses troupes de Kherson, dans le sud de l'Ukraine. Cependant, elle a poursuivi ses attaques contre les installations énergétiques ukrainiennes, suscitant des craintes à l'approche de l'hiver.
Des mises en garde concernant des coupures de courant de plusieurs heures ont été publiées, vendredi. Les attaques de la Russie ont interrompu l'approvisionnement de 40 % de la population de l'Ukraine.
De plus, les températures froides ajoutent une pression supplémentaire sur les réseaux d'énergie, selon Ukrenergo, le gestionnaire de réseau de transport d'énergie du pays.
«Vous devez vous préparer au pire. Nous voyons que l'ennemi veut détruire notre système électrique en général, en provoquant de longues pannes», a dit le directeur général d'Ukrenergo, Volodymyr Kudrytskyi, à la télévision ukrainienne.
«Nous devons nous préparer à d'éventuelles longues coupures. Pour le moment, nous mettons en place des horaires planifiés afin que les coupures ne soient pas très longues.»
Kyiv, qui est déjà confrontée à un «énorme déficit d'électricité», selon le maire Vitali Klitschko. Entre 1,5 et 2 millions de personnes, soit la moitié de la population de la ville, sont périodiquement plongées dans le noir pendant que les autorités alimentent à tour de rôle les différents quartiers en électricité.
«C'est une situation critique», a-t-il dit.
Par ailleurs, les enquêteurs ukrainiens et internationaux poursuivent leurs recherches pour découvrir des crimes de guerre présumés commis par les forces russes pendant les près de sept mois d'occupation dans la région de Kharkiv.
La police ukrainienne aurait entamé plus de 3000 poursuites pénales contre les troupes russes.
Certaines d'entre elles concernent des actes de tortures et d'autres atrocités commises par les Russes dans le sud de la région de Kherson. Des responsables ukrainiens ont déclaré enquêter sur plus de 430 crimes et quatre sites de torture présumés.
Avec des informations de l'Associated Press