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International

Le président de la Corée du Sud comparaît au tribunal en vue de son procès pénal

Il a été inculpé le 26 janvier pour rébellion, une accusation passible de la peine de mort ou de la réclusion à perpétuité.

A protester wearing a mask of impeached South Korean President Yoon Suk Yeol attends with his fellow protesters during a rally calling for Yoon to step down in front of the Constitutional Court in Seoul, South Korea, Wednesday, Feb. 19, 2025. The signs read "Impeach Yoon Suk Yeol quickly." (AP Photo/Ahn Young-joon)
A protester wearing a mask of impeached South Korean President Yoon Suk Yeol attends with his fellow protesters during a rally calling for Yoon to step down in front of the Constitutional Court in Seoul, South Korea, Wednesday, Feb. 19, 2025. The signs read "Impeach Yoon Suk Yeol quickly." (AP Photo/Ahn Young-joon)

Source

Associated Press
Associated Press

Le président de la Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a comparu devant le tribunal jeudi pour une audience au cours de laquelle ses avocats ont contesté son arrestation sur la base d'une accusation criminelle selon laquelle il aurait orchestré une rébellion lorsqu'il a brièvement imposé la loi martiale en décembre.

La sécurité a été renforcée lorsque le cortège transportant M. Yoon est arrivé au tribunal du district central de Séoul et que des dizaines de ses partisans se sont rassemblés à proximité. 

L'audience préliminaire comprendra des discussions avec les témoins et d'autres préparatifs en vue du procès pénal. Le tribunal doit également examiner la demande des avocats du président Yoon visant à annuler son arrestation et à le remettre en liberté. Ce type de contestation est toutefois rarement couronné de succès. 

Yoon Suk Yeol a été inculpé le 26 janvier pour rébellion, une accusation passible de la peine de mort ou de la réclusion à perpétuité. En Corée du Sud, les présidents bénéficient de l'immunité pour la plupart des poursuites pénales, mais pas pour les accusations de rébellion ou de trahison. 

L'acte d'accusation affirme que l'imposition de la loi martiale était une tentative illégale de fermer l'Assemblée nationale et d'arrêter des politiciens et des autorités électorales. Le conservateur Yoon a déclaré que c’était un avertissement temporaire à l'opposition libérale et qu'il avait toujours prévu de respecter la volonté des législateurs s'ils votaient en faveur de la levée de la mesure.

Ses pouvoirs présidentiels ont été suspendus lorsqu'il a été mis en accusation le 14 décembre, et la Cour constitutionnelle de la Corée du Sud est sur le point de décider si elle doit le démettre officiellement de son poste ou rejeter la mise en accusation de l'Assemblée et le rétablir dans ses fonctions. 

La loi martiale a été levée environ six heures après que le chef d'État l'a décrétée, mais elle a provoqué des troubles politiques, perturbé la diplomatie de haut niveau et mis à l'épreuve la résilience de la démocratie du pays. 

Les partisans conservateurs de M. Yoon ont déclenché une émeute devant le tribunal du district occidental de Séoul après que celui-ci a autorisé son arrestation le mois dernier, tandis que ses avocats et le parti au pouvoir ont ouvertement mis en doute la crédibilité des tribunaux et des institutions chargées de l'application de la loi qui s'occupent de l'affaire.

Yoon Suk Yeol a continué d'exprimer son mépris à l'égard de ses rivaux libéraux pour avoir fait obstruction à son programme et a soutenu des théories de conspiration sans fondement sur la fraude électorale pour justifier sa poussée autoritaire malheureuse.

Le ministre de la Défense, le chef de la police et plusieurs commandants militaires de président Yoon ont également été arrêtés et inculpés pour rébellion, abus de pouvoir et autres chefs d’accusation liés au décret de la loi martiale, qui a impliqué le déploiement de centaines de soldats lourdement armés dans les bureaux de l'Assemblée nationale et de la Commission électorale nationale.

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Associated Press
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