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Politique

Le PQ veut hausser le salaire minimum à 18 $ l’heure

Le chef du PQ, Paul St-Pierre-Plamondon, s’est engagé à hausser graduellement le salaire minimum à 18 dollars l’heure «afin de lutter contre l’appauvrissement des travailleurs».

Le chef du PQ, Paul St-Pierre-Plamondon, s’est engagé à hausser graduellement le salaire minimum à 18 dollars l’heure «afin de lutter contre l’appauvrissement des travailleurs».
Le chef du PQ, Paul St-Pierre-Plamondon, s’est engagé à hausser graduellement le salaire minimum à 18 dollars l’heure «afin de lutter contre l’appauvrissement des travailleurs».
/ Noovo Info
Frédéric Lacroix-Couture / La Presse canadienne

À la veille de la fête du Travail, le Parti québécois (PQ) a dévoilé plusieurs mesures concernant les conditions des travailleurs au Québec, dimanche.

Le chef du PQ, Paul St-Pierre-Plamondon, s’est notamment engagé à hausser graduellement le salaire minimum à 18 dollars l’heure «afin de lutter contre l’appauvrissement des travailleurs».

«Avec le salaire minimum actuel à 14,25 dollars l’heure, ce qui équivaut à environ 27 000 dollars par année, personne ne peut vivre dignement […] Aucune personne travaillant à temps plein ne devrait vivre dans la pauvreté au Québec», a déclaré le chef péquiste.

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En réponse aux entreprises qui craignent les impacts d'une hausse du salaire minimum sur leur survie ou le prix de leurs services ou produits, M. St-Pierre Plamondon estime que ces inquiétudes ne se sont jamais matérialisées dans les endroits où une telle mesure a été appliquée, ou a mené parfois à des «réajustements» dans certains secteurs.

L'automne dernier, la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante publiait un rapport prédisant qu'un bond de 33 % du salaire minimum ferait mal aux PME québécoises et représenterait un coût supplémentaire de 10 806$ pour un employeur par année par employé. Le tiers des petites entreprises devraient augmenter le prix de leurs produits et services.

Modifications à la Loi sur l’équité salariale

Le PQ souhaite aussi apporter plusieurs modifications à la Loi sur l’équité salariale, notamment en bonifiant les ressources humaines et financières de la CNESST afin d’assurer l’application de la loi.

Selon ce plan, les entreprises trouvées coupables de non-respect des règles d’équité salariale se verraient imposer «d’importantes pénalités financières».

«En 2022, il n’est pas normal que des femmes subissent encore des iniquités salariales en comparaison de leurs collègues masculins […] Nous ne craignons pas de donner des outils et des dents à la CNESST, ni de contraindre les entreprises retardataires ou récalcitrantes», a ajouté M. St-Pierre-Plamondon.

De plus, le parti veut remplacer toute somme forfaitaire par un ajustement salarial de manière rétroactive à être versé immédiatement.

Selon les données du PQ, près de 26% des entreprises du secteur privé n’ont pas réalisé les démarches d’équité salariale et le parti promet de les contraindre à la faire.

Autres modifications désirées par le PQ à la Loi sur l’équité salariale:

  • Mise en place d’un comité de maintien de l’équité dans toutes les entreprises;
  • Conclusions de l’ensemble des causes pendantes de 2010-2015 en lien avec l’équité salariale;
  • Élargissement de la grille d’analyse pour permettre la comparaison des salaires en différents secteurs;

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/ Noovo Info
Frédéric Lacroix-Couture / La Presse canadienne