Le Mexique plaide sa cause en attendant la décision de Trump sur les droits de douane

Ses secrétaires de cabinet pour la sécurité et le commerce, entre autres, ont été en communication constante avec leurs homologues américains. Mme Sheinbaum a fait savoir qu'il est toujours possible qu’elle s’entretienne avec M. Trump lundi.

M. Trump avait menacé d’imposer des droits de douane en février, mais il avait accordé un sursis d'un mois au Mexique à la dernière minute, lorsque le pays a envoyé 10 000 soldats de la Garde nationale à leur frontière commune pour lutter contre le trafic de drogue et l’immigration illégale.

«C’est une décision qui dépend du gouvernement des États-Unis, du président des États-Unis, a réitéré Mme Sheinbaum. Donc, quelle que soit sa décision, nous prendrons nos décisions et il y a un plan et il y a une unité au Mexique.»

Le Mexique estime avoir présenté des arguments solides.

Le nombre de migrants arrivant à la frontière américaine est à son niveau le plus bas depuis des années.

La semaine dernière, le Mexique a envoyé aux États-Unis 29 membres de cartels de la drogue, dont un homme impliqué dans le meurtre d’un agent de la Drug Enforcement Administration (DEA) en 1985.

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Ses forces de sécurité ont démantelé plus de 100 laboratoires de drogue synthétique au Sinaloa et ont systématiquement affaibli les deux principales factions du cartel du même nom.

Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a révélé dimanche que le Mexique avait proposé d’égaler les tarifs que les États-Unis imposeront à la Chine.

«Il est très important que les gens sachent que nous avons fait un effort très important de coordination, de collaboration, mais cela dépend des États-Unis, a ajouté Mme Sheinbaum. Nous devons répondre à cette décision.»