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Politique

Le Canada impose des sanctions aux secteurs nucléaire, militaire et financier russes

Mélanie Joly affirme que le Canada demande un cessez-le-feu durable depuis décembre.
Mélanie Joly affirme que le Canada demande un cessez-le-feu durable depuis décembre.
Dylan Robertson
Dylan Robertson / La Presse canadienne

Le Canada impose d'autres sanctions à l'encontre de Russes accusés de soutenir l'invasion en cours de l'Ukraine, en mettant l'accent sur les banques, les entreprises militaires et le secteur nucléaire.

La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a annoncé une interdiction de transactions pour quatre Russes et 29 entités, dont une société d'armes, un constructeur naval et des instituts de recherche atomique.

L'interdiction vise les filiales de la société d'État russe chargée de l'énergie atomique, connue sous le nom de Rosatom, ainsi qu'une agence d'exportation qui aide à vendre la technologie nucléaire russe à l'étranger.

Selon Ottawa, l'objectif est d'inciter la Russie à respecter les normes internationales en matière de sécurité nucléaire, compte tenu de la situation incertaine d'une importante centrale nucléaire dans la région ukrainienne de Zaporizhzhia, qui est occupée par les forces russes.

Le Canada a sanctionné des milliers de personnes et d'entreprises qu'il accuse de soutenir la guerre de la Russie, mais les experts affirment qu'il n'est pas certain qu'Ottawa applique ces sanctions ou qu'il en contrôle l'efficacité.

Par ailleurs, Mme Joly a été appelée à commenter l'écrasement d'un avion d'affaires en route entre Moscou et Saint-Pétersbourg, dans lequel le chef du groupe mercenaire russe Wagner serait parmi les passagers.

Selon les autorités russes, l'appareil s'est écrasé dans une zone reculée de la région de Tver mercredi, tuant les dix personnes qui se trouvaient à bord. Le chef du groupe Wagner, Evgueni Prigojine, figurait sur la liste des passagers, mais il n'a pas été possible de savoir s'il était à bord.

M. Prigojine avait organisé une éphémère mutinerie contre les dirigeants militaires russes à la fin du mois de juin.

Mme Joly a indiqué que le gouvernement canadien allait suivre de près la situation.

«Il y aura certainement d'importantes conversations diplomatiques, en particulier avec nos alliés du G7, dans les jours à venir», a-t-elle affirmé en marge d'une retraite du cabinet libéral à Charlottetown.

Mme Joly a ajouté qu'elle contacterait l'ambassadeur du Canada à Moscou, précisant que ce type d'événements est la raison pour laquelle Ottawa maintient une présence diplomatique en Russie.

Dylan Robertson
Dylan Robertson / La Presse canadienne