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Le ministre de l’Agriculture, des pêcheries et de l’alimentation, André Lamontagne, a qualifié jeudi de «tourmente importante» le contexte actuel, qui fait augmenter sans cesse le prix des aliments.
Le ministre de l’Agriculture, des pêcheries et de l’alimentation, André Lamontagne, a qualifié jeudi de «tourmente importante» le contexte actuel, qui fait augmenter sans cesse le prix des aliments.
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Les dernières données de Statistiques Canada révèlent toutefois que les Canadiens payent leur panier d’épicerie 9,7% plus cher qu’il y a un an.
«Une chance qu’on a eu un programme d’achats locaux très fort avant la pandémie, parce que là les chaînes d’approvisionnement ne fonctionnaient plus, nos fournisseurs arrivaient avec la moitié des commandes ou n’arrivaient pas du tout», a expliqué Patrick Verret, gestionnaire au marketing chez Service alimentaire Gordon.
Pendant la pandémie de COVID-19, le Canada a plongé dans sa hausse inflationniste la plus rapide depuis 1991. Voyez le dossier spécial de Noovo Info: Tout coûte plus cher.
Questionné face aux hausses à encaisser par les consommateurs, le ministre de l’Alimentation a répondu que cette réponse viendrait davantage «de la part du ministre des Finances du Québec», Éric Girard.
Le ministre a abordé ces questions en marge de la 3e Rencontre annuelle des partenaires de la Politique bioalimentaire 2018-2025- Alimenter notre monde.
Voyez le reportage d’Amélie St-Yves dans la vidéo.
«L’automne passé, en réponse à ça, c’est deux milliards $ qui est retourné au consommateur. Lors du dernier budget, c’est 3 milliards et demi qui ont été retournés aux Québécois», a-t-il avancé à Noovo Info.
Le ministre a également reconnu que le coût de l’essence, l’embargo indien sur le prix du blé et la guerre en Ukraine posent des problématiques sérieuses au Québec.
«Ce sont des enjeux dont on regarde les impacts que ça a, et comment on peut mitiger des impacts. Mais on s’entend que présentement, on est dans une tourmente importante. Les solutions peuvent être limitées dans certains cas. On s’entend que c’est un période qui a de grands défis», a lancé M. Lamontagne.
Vers une autonomie alimentaire plus accrue, le gouvernement a indiqué que plus de 270 projets de serres ont été autorisés depuis décembre 2020, ce qui représente des investissements de 342 millions $.