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En vue de cette annonce, une experte canadienne en maladies infectieuses prévient que le consensus de l’OMS ne signifie pas pour autant que le virus est derrière nous.
Alors que les cas du virus respiratoire syncytial (VRS) et de grippe sont en baisses, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) annoncera lundi si la COVID-19 est encore une urgence sanitaire mondiale.
En vue de cette annonce, une experte canadienne en maladies infectieuses prévient que le consensus de l’OMS ne signifie pas pour autant que le virus est derrière nous.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«Je pense qu'il est important de souligner qu’on n’annoncera pas si la COVID n’est plus là ou non», a avancé la Dre Lisa Barrett, professeure adjointe au Département de microbiologie et d'immunologie et au Département de médecine de l'Université Dalhousie, à Halifax.
«L'OMS décidera s'il s'agit toujours d'une urgence de santé publique de portée internationale.»
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Dre Barrett estime qu’il est d’ailleurs plus important de prioriser l'accès aux ressources et à la recherche, et non de déterminer une fin de la COVID-19.
«Donc, ce que cela veut dire, c’est que la COVID-19 n’est pas terminée», a-t-elle ajouté. «(Les experts) observent les situations dans les différents pays. C’est ce qu’ils observent actuellement, pas si la pandémie est finie.»
Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, fera une annonce officielle sur l'état du COVID-19, en fonction des conseils de son comité. Plus tôt cette semaine, il a averti qu'il demeurait préoccupé par l'impact du virus et a mentionné que 170 000 décès liés au virus avaient été signalés dans le monde au cours des deux derniers mois.
La mise à jour de l'OMS survient au moment où les inquiétudes concernant les nombreuses maladies respiratoires s'atténuent. Les données canadiennes montrent également que les hospitalisations liées à la grippe sont maintenant en baisse.
«Nous commençons à voir l’influenza, et peut-être le VRS, commencer à baisser», mentionne Dre Barrett.
«Il y a encore beaucoup de débats concernant l’importance du nombre de cas. Mais vraiment, je pense que la grande question de l'année, alors que nous commençons à voir la grippe et le VRS diminuer est peut-être: quelle est la meilleure manière de faire?»
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La professeure a noté que la Food and Drug Administration (FDA) a recommandé un changement des délais d’administration des doses de vaccin.
«Ils suggèrent une dose par année, similaire au vaccin contre la grippe. Je crois qu’il s’agit de la bonne manière de faire à ce point», affirme-t-elle.