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COVID-19: la thèse de la fuite de laboratoire désormais défendue par le site de la Maison-Blanche

«S'il existait des preuves d'une origine naturelle, elles seraient déjà apparues. Mais ce n'est pas le cas», peut-on lire sur le site.

Le président Donald Trump, à gauche, s'exprime tout en tenant un document contenant des notes sur Kilmar Abrego Garcia lors de la cérémonie de prestation de serment du Dr Mehmet Oz en tant qu'administrateur des Centers for Medicare and Medicaid Services, sous le regard de Lisa Oz, l'épouse de ce dernier, à droite, dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, le vendredi 18 avril 2025, à Washington.
Le président Donald Trump, à gauche, s'exprime tout en tenant un document contenant des notes sur Kilmar Abrego Garcia lors de la cérémonie de prestation de serment du Dr Mehmet Oz en tant qu'administrateur des Centers for Medicare and Medicaid Services, sous le regard de Lisa Oz, l'épouse de ce dernier, à droite, dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, le vendredi 18 avril 2025, à Washington.

Source

Agence France-Presse
Agence France-Presse

La Maison-Blanche a dévoilé vendredi une version remaniée de sa page internet sur le Covid-19 promouvant la théorie contestée de la fuite de laboratoire, présentée comme la «véritable origine» du virus.

Une image du président américain Donald Trump ainsi que des critiques de la réponse du précédent gouvernement de Joe Biden à la pandémie s'affichent désormais sur cette page, qui présentait jusque-là des informations sur la vaccination ou les tests.

Le site Covid.gov cible aussi l'ex-architecte de la stratégie de Washington contre le virus, le docteur Anthony Fauci, pour avoir défendu «le scénario privilégié selon lequel le Covid-19 est d'origine naturelle».

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La page liste au contraire cinq arguments en faveur de la théorie de la fuite de laboratoire, soulignant notamment que les premiers cas connus de la maladie se sont déclarés à Wuhan, en Chine, où est hébergé un institut de virologie réputé pour ses recherches sur les coronavirus.

«S'il existait des preuves d'une origine naturelle, elles seraient déjà apparues. Mais ce n'est pas le cas», peut-on y lire aussi.

L'hypothèse de la fuite d'un laboratoire, un temps qualifiée de complotiste, a récemment gagné en popularité aux États-Unis.

Des agences américaines comme le FBI ou le ministère de l'Energie la soutiennent désormais à des degrés divers de certitude, bien que la question de l'origine du Covid-19 demeure un mystère largement débattu par les scientifiques.

Principale agence de renseignement des États-Unis, la CIA avait aussi estimé en janvier «avec un faible degré de confiance (...) qu'une origine de la pandémie de Covid-19 liée à des recherches est plus probable qu'une origine naturelle».

Une hypothèse que la Chine avait jugé «extrêmement improbable».

Désormais engagée dans une guerre commerciale majeure avec Washington, Pékin avait également accusé les États-Unis «de politiser et d'instrumentaliser la question de la recherche des origines (de la pandémie, NDLR)».

Le site de la Maison Blanche critique par ailleurs les mesures prises par le précédent gouvernement pour lutter contre la pandémie, comme le port du masque et la distanciation sociale.

Dans une rubrique intitulée «désinformation», il l'accuse également d'avoir discrédité des «traitements alternatifs» et de s'être entendu avec les grandes plateformes pour censurer les discours dissidents sur les réseaux sociaux - un reproche fréquemment adressé par les conservateurs.

Plus d'un million de personnes sont mortes du Covid-19 aux États-Unis, et des millions d'autres dans le monde.

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Agence France-Presse
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