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Les quatrièmes doses auraient également entrainé des baisses d’hospitalisations et des visites aux urgences liées aux variants BA.1 et BA.2/BA.2.12.1.
Une étude qui s’est penchée sur l’efficacité de la quatrième dose de vaccin contre la COVID-19, menée par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), a remarqué qu’une deuxième dose de rappel d’un vaccin à ARN messager empêche grandement une personne de développer des symptômes sévères après avoir contracté l’une des souches du variant Omicron.
L’étude a examiné plus de 200 000 visites aux urgences et 58 000 hospitalisations liées à la COVID-19 pour évaluer l’efficacité de la quatrième dose contre les variants BA.1 et BA.2/BA.2.12.1. Les nouveaux variants BA.4 et BA.5, qui seraient à l’origine de cette vague estivale de contaminations au Canada, n’ont pas été étudiés.
Ce texte est une traduction d’un article de CTV News.
Après avoir reçu une première dose de rappel, l’efficacité vaccinale contre les variants BA.1 et BA.2/BA.2.12.1 n’était que de 68% au cours des six premiers mois, diminuant à 52% à la suite de cette période, a rapporté le CDC.
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Mais le CDC a remarqué que la deuxième dose de rappel est efficace à 80% pour contrer les symptômes sévères de la COVID-19 lors des premiers six mois. Le taux de l’efficacité vaccinale après cette période n’est pas encore disponible. Avec une quatrième dose, les visites aux urgences ont également passé de 32% à 66%.
Les quatrièmes doses auraient également entrainé des baisses d’hospitalisations et des visites aux urgences liées aux variants BA.1 et BA.2/BA.2.12.1.
Il s'agit de l'une des premières enquêtes sur l'impact des deuxièmes doses de rappel, selon le CDC.
Shaun Grannis, vice-président au département des données et des analyses pour Regenstrief Institute, professeur en médecine familiale à l’Université de l’Indiana et coauteur de l’étude, a expliqué lors d’un point de presse que les résultats de l’étude pourraient aider certaines personnes qui se demandent si elles doivent obtenir une quatrième dose de vaccin.
Crédit photo: CTV News
«Les données montrent clairement qu’une dose de rappel augmente de façon importante l’efficacité vaccinale contre ces variants, qui ne sont toutefois plus dominants dans certaines régions, mais qui sont toujours présents», a-t-il lancé. À la fin du mois d’avril, le variant BA.2 représentait la majorité des cas de COVID aux États-Unis.
«Alors que l’automne approche, moment où les virus se propagent davantage, nous voulons encourager les personnes éligibles à recevoir une quatrième dose d’être proactives et de grandement considérer à la recevoir, car celle offre une meilleure protection, a ajouté M. Grannis. Cela réduira les visites aux urgences et les hospitalisations liées à la COVID-19.»
Au Canada, plusieurs provinces, dont le Québec, offrent la deuxième dose de rappel à toutes les personnes âgées de 18 ans et plus, mais la conseillent fortement aux personnes immunosupprimées ainsi qu’aux aînés.
Crédit photo: La Presse canadienne
L’île du Prince-Édouard et la Colombie-Britannique autorisent les 12 ans et plus à recevoir une quatrième dose de vaccin.
L’étude du CDC a été publiée vendredi dans leur Rapport hebdomadaire sur la morbidité et la mortalité.
Les chercheurs ont récolté les données de 10 États américains et de 19 institutions, notamment des cliniques privées et des organisations académiques entre décembre 2021 et juin 2022.
L'efficacité du vaccin a été évaluée en comparant les probabilités d'hospitalisation ou de visites aux urgences entre les personnes vaccinées avec une, deux, trois ou quatre doses, ainsi que celles qui ne sont absolument pas vaccinées.
Les données ont été récoltées en comparant les probabilités d'hospitalisation ou de visites à l’urgence entre les personnes ayant reçu une, deux, trois ou quatre doses et celles qui n’ont pas du tout été vaccinées.