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Jay-Z a qualifié ces allégations d'«idiotes» et d'«odieuses par nature».
Le rappeur Jay-Z affirme qu'une accusation de viol portée contre lui fait partie d'une tentative d'extorsion.
Une femme qui avait déjà poursuivi Sean «Diddy» Combs, alléguant avoir été violée lors d'une soirée en 2000 alors qu'elle avait 13 ans, a modifié la poursuite dimanche pour inclure une nouvelle allégation selon laquelle Jay-Z était également présent à la soirée et avait participé à l'agression sexuelle.
Jay-Z a qualifié ces allégations d'«idiotes» et d'«odieuses par nature» dans un communiqué publié par l'une de ses sociétés.
Son avocat, Alex Spiro, a également fait valoir lundi que son accusatrice, identifiée sous le nom de Jane Doe, devrait révéler son identité ou voir sa plainte rejetée.
Il a indiqué dans un dossier déposé au tribunal fédéral de Manhattan que la femme n'a fourni aucune preuve spécifique pour justifier son anonymat et que ses «vagues affirmations de préjudice potentiel sont loin de répondre aux exigences strictes» de la loi.
Il a aussi noté que le tribunal avait déjà statué que certaines des autres plaintes pour inconduite sexuelle intentées par l'avocat de la femme contre Combs ne répondent pas aux critères pour être traitées de manière anonyme.
«M. Carter mérite de connaître l'identité de la personne qui l'accuse effectivement - de manière sensationnaliste et à la recherche de publicité - de conduite criminelle, exigeant une compensation financière massive et ternissant une réputation acquise au fil des décennies, a écrit Me Spiro. Il n'a jamais été accusé d'inconduite sexuelle et encore moins été impliqué.»
Jay-Z a également révélé qu'il avait poursuivi anonymement l'avocat de la femme, Tony Buzbee, en Californie, alléguant que Me Buzbee essayait de le faire chanter en menaçant de rendre publique l'accusation de viol s'il n'acceptait pas un règlement judiciaire.
Il a déclaré qu'une lettre que son avocat avait reçue de Tony Buzbee semblait chercher un règlement, mais avait eu «l'effet opposé».
«Cela m'a donné envie de vous dénoncer pour l'imposteur que vous êtes de manière TRÈS publique, peut-on lire dans sa déclaration. Donc non, je ne vous donnerai pas UN SEUL SOU!!»
Le litige fait partie d'une vague de poursuites pour agression sexuelle intentées contre M. Combs. Le magnat du hip-hop est toujours en détention à New York en attendant son procès pour des accusations fédérales de trafic sexuel.
La femme, dont le nom n’est pas mentionné dans la plainte, affirme qu’elle traînait dans les environs du Radio City Music Hall pendant les MTV Video Music Awards de 2000 et qu’elle avait réussi à convaincre un chauffeur de limousine de l’emmener à une soirée réunissant des célébrités dans une résidence privée après l’événement.
Elle a déclaré que, pendant qu’elle était dans la limousine, on lui a demandé de signer un document de confidentialité. Une fois à la soirée, selon la plainte, elle a bu un verre qui l’a fait se sentir «étourdie» et est allée dans une chambre pour s’allonger.
Elle a relaté que M. Combs et Jay-Z, dont le nom légal est Shawn Carter, avaient alors fait irruption dans la pièce avec une autre célébrité anonyme et l’avaient violée. Elle avait finalement réussi à s'échapper de la pièce, à fuir la maison et à appeler d'une station-service à proximité.
Tony Buzbee, un avocat spécialisé dans les dommages corporels à Houston, au Texas, a affirmé que l’allégation selon laquelle il essayait de faire chanter Jay-Z était «stupide et risible», affirmant que sa lettre demandait simplement une médiation confidentielle sur le litige.
«Ce qu’il omet de dire dans sa récente déclaration, c’est que mon cabinet a envoyé à son avocat une lettre de demande de base au nom d’une victime présumée et que cette victime ne lui a jamais demandé un sou», a-t-il écrit dans une déclaration envoyée par courriel.
«Depuis que j’ai envoyé la lettre en son nom, M. Carter m’a non seulement poursuivi en justice, mais il a essayé de m’intimider et de me harceler, ainsi que cette plaignante. Sa conduite a eu l’impact opposé. Elle est enhardie. Je suis très fier de sa détermination.»
Me Buzbee a annoncé lors d’une conférence de presse en octobre qu’il représentait quelque 120 personnes – hommes et femmes – portant des accusations d’inconduite sexuelle contre Combs.
Son cabinet, qui a mis en place un numéro 1-800 pour les accusateurs, a commencé à déposer une vague de poursuites contre le magnat du hip-hop quelques semaines plus tard.
Dans sa déclaration, Jay-Z a défié Me Buzbee de porter plainte au pénal et a déclaré que son «cœur et son soutien vont aux vraies victimes dans le monde».
Il a également déploré le fait que lui et sa femme, Beyoncé, devront probablement parler de ces accusations avec leurs trois enfants et «expliquer la cruauté et la cupidité des gens».
«Je pleure une nouvelle perte d’innocence», a écrit Jay-Z.
Dans une déclaration, les avocats de Sean «Diddy» Combs ont également rejeté les poursuites de Me Buzbee comme étant «des coups de publicité éhontés, conçus pour soutirer des paiements de célébrités qui craignent que des mensonges ne soient répandus à leur sujet, tout comme des mensonges ont été répandus à propos de M. Combs».
La libération sous caution de Combs a été refusée une troisième fois le mois dernier. Il a plaidé non coupable des accusations selon lesquelles il aurait contraint et abusé des femmes pendant des années et sera jugé en mai.
Jay-Z et Sean «Diddy» Combs font partie d'une génération de titans du hip-hop qui se sont imposés dans les années 2000, devenant deux des rappeurs les plus riches du monde. Plus tôt cette année, «Forbes» a estimé la valeur nette de Jay-Z à 2,5 milliards $ US.
Les artistes ont collaboré au fil des ans, Jay-Z étant présent sur le premier album de M. Combs, No Way Out et Sean «Diddy» Combs apparaissant sur le deuxième album de Jay-Z, In My Lifetime, Vol. 1.
Bien que le duo ait souvent été photographié ensemble lors d'événements, ils ont également été concurrents. Diddy a lancé son label Bad Boy Records à peu près au même moment où Jay-Z a lancé son label Roc-A-Fella.