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Les enseignantes et enseignants ainsi que les personnels de soutien et professionnel de la Commission scolaire Crie sont en grève pour dénoncer «le manque d'ouverture de la partie patronale après plus de deux ans d'une négociation.
Les enseignantes et enseignants ainsi que les personnels de soutien et professionnel de la Commission scolaire Crie sont en grève vendredi de 9h30 à 11h.
Les divers syndicats concernés affirment que le mouvement vise à dénoncer «le manque d'ouverture de la partie patronale après plus de deux ans d'une négociation qui n'en finit plus de finir».
Alors que les négociations sont pratiquement complétées dans l'ensemble du secteur public de l'éducation au Québec, la négociation, à la Commission scolaire Crie, n'est toujours pas réglée.
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Non seulement la situation n’est pas réglée, mais les syndicats impliqués, l'Association des employés du Nord québécois (AENQ-CSQ) et le Syndicat des professionnelles et professionnels en milieu scolaire du Nord-Ouest (SPPMSNO-CSQ), s'apprêtent à déposer leurs demandes dans le cadre d'une nouvelle ronde de négociations.
Les syndicats revendiquent pour leurs membres les mêmes gains que ceux accordés par la Commission scolaire Kativik à son personnel. Ces demandes ont pour but de réduire de façon importante l'écart de traitement qui existe, dans les conditions de travail et de vie, entre leurs membres autochtones et allochtones.
«La Commission scolaire Crie a reçu du Conseil du trésor les mêmes montants additionnels devant servir à rétablir un traitement équitable entre nos membres, qu'ils proviennent du Nord ou du Sud. Malheureusement, l'employeur s'entête à refuser d'accorder à nos membres embauchés localement l'ensemble des gains accordés par la Commission scolaire Kativik à ses employés locaux. Nos membres autochtones subissent une injustice et la Commission scolaire Crie doit y mettre fin complètement et non pas seulement partiellement», plaide Larry Imbeault, président de l'AENQ-CSQ.
Les leaders syndicaux affirment que le mouvement de grève pourrait s'intensifier rapidement advenant le cas où il n'y aurait pas de progression significative dans la négociation en cours.
Outre la courte grève, des manifestations auront lieu devant le bureau de la Commission scolaire Crie et devant le Conseil du trésor à Québec ainsi que devant le bureau de circonscription de la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel à Trois-Rivières et devant le bureau de circonscription du ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière à Saint-Hubert.