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Politique

Fuite de renseignements personnels au ministère de la Cybersécurité d’Éric Caire

Des centaines d'employés de la fonction publique ont été victimes de cette fuite.

Le ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire.
Le ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire.
/ Noovo Info

Des employés du ministère de la Cybersécurité et du Numérique du Québec ont été victimes d’une fuite de données. La source de cette fuite est l’une de ces employés, a confirmé Noovo Info.

En mai 2023, lors de la mutation d’un membre du personnel du ministère vers un autre organisme public, une employée a transféré vers une boîte de courriels personnelle des documents contenant des renseignements personnels de 529 employés de la fonction publique.

Cette employée avait accès à ces renseignements dans l’exercice de ses fonctions à la direction générale des services de rémunération.

«La raison invoquée par l’employée était qu’elle désirait pouvoir répondre à certaines questions de son remplaçant concernant ces dossiers, dans le but de faciliter la transition», a expliqué par courriel l’équipe des relations avec les médias du ministère.

Toutefois, même si l’intention de l’employée n’était pas à une fin illégale, la façon de procéder contrevient aux règles de sécurité qui s’appliquent aux employés de la fonction publique, ajoute le ministère.

Sur Twitter, le porte-parole de Québec solidaire en matière d’économie et d’innovation, d’énergie, de finances, de cybersécurité et du numérique, Haroun Bouazzi, affirme ne pas être surpris que cette accrochage survienne au sein du ministère d’Éric Caire.

«C’est consternant, mais pas étonnant. Le ministre Caire accumule les actes d’incompétence les uns après les autres, et ça, ce n’est qu’une preuve de plus qu’on a du mal à faire confiance à ce ministre pour la suite des choses», lance M. Bouazzi

Le ministère affirme avoir mis en place «des systèmes» afin de protéger les renseignements personnels des employés, et dit avoir détecté le transfert de ces informations vers une boîte de courriels personnelle rapidement.

Par conséquent, l'employeur a demandé à la fautive, ainsi qu’à l’organisme qui exploite le service de messagerie de détruire tous ces renseignements. De plus, une plainte à la police a été déposée contre cette employée.

Pour l’instant, cette personne n’a plus accès à aucun système, et des «sanctions appropriées ont été appliquées», dit-on.