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La santé publique et l'INSPQ recommandent la réduction des émissions d'arsenic à 15 nanogrammes par mètre cube
Une réduction des émissions d'arsenic de la Fonderie Horne à 15 nanogrammes par mètre cube suscite de nombreuses réactions régionalement, autant dans la sphère politique que dans le domaine de la santé.
Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), une moyenne annuelle réduite à cinq fois la norme québécoise au lieu de 33 permettra de protéger les enfants à naître et les femmes enceintes.
Pour le médecin urgentologue Frédéric Bonin, qui pratique à Rouyn-Noranda, le nouveau seuil proposé par la santé publique est un pas dans la bonne direction, mais c’est très insuffisant. Il exige que le ministère de l’Environnement soit encore plus exigeant la semaine prochaine.
En politique, la Ville de Rouyn-Noranda reconnaît que cette recommandation est une première étape importante dans le dossier, mais elle souhaite de tout cœur que le ministère de l'Environnement en tienne compte pour fixer les objectifs prochains de la Fonderie Horne.
Les élus ont également demandé au directeur national de santé publique, le Dr Luc Boileau, que la santé publique poursuive son travail suite aux autorisations gouvernementales afin de documenter les effets des autres métaux et de suivre les personnes plus vulnérables.
La députée solidaire de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien, se questionne toujours sur le plan de la CAQ et dénonce le manque d'information lors des discussions entre le gouvernement et la Fonderie Horne.
Finalement, le candidat péquiste dans cette même circonscription, Jean-François Vachon, se dit satisfait par cette cible intérimaire de 15 nanogrammes par mètre cube, se voulant une première étape vers la norme québécoise. Il demande toutefois au gouvernement d'établir un échéancier concret pour l'atteindre.