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«Il nous a dit [...] ce n'est pas lui le responsable de la transformation numérique à la SAAQ. [...] Alors, est-ce qu'il peut nous dire il est responsable de quoi?», a lancé le député libéral André Fortin.
L'opposition officielle est tombée à bras raccourcis, mercredi, sur le ministre responsable du Numérique, Éric Caire, «qui a l'air du ministre pas pantoute responsable du Numérique».
Le député libéral André Fortin l'a accusé de ne pas prendre ses responsabilités dans le dossier de la migration des services de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) vers la plateforme SAAQclic.
«Le ministre [...] nous a sorti son livre d'excuses au complet. Il nous a dit [...] ce n'est pas lui le responsable de la transformation numérique à la SAAQ. [...] Alors, est-ce qu'il peut nous dire il est responsable de quoi?»
Depuis plusieurs jours maintenant, le gouvernement Legault est sur la sellette, le virage numérique à la SAAQ ayant connu de nombreux ratés, mais Éric Caire particulièrement est montré du doigt.
«Je ne comprends toujours pas qu'est-ce qu'il fait, Éric Caire, au gouvernement. Responsable du Numérique, c'est quoi qu'il fait?» a lancé en point de presse le chef libéral par intérim, Marc Tanguay.
Selon lui, M. Caire aurait dû anticiper les problèmes et s'assurer de poser les bonnes questions, surtout qu'il avait rencontré l'équipe de la SAAQ en novembre dernier pour justement parler de SAAQclic.
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«Quels conseils a-t-il donnés?» a demandé en Chambre le député Haroun Bouazzi, de Québec solidaire.
Sans répondre à la question, M. Caire s'est défendu en disant que son rôle était somme toute restreint par la loi. Il a mis l'accent sur la nécessité pour lui de faire respecter les «standards de l'industrie».
La veille, le premier ministre François Legault avait exonéré son ministre pour jeter le blâme sur la SAAQ.
«En gros, le concept de responsabilité ministérielle, à la Coalition avenir Québec, ça se résume à dire que c'est de la faute des autres», s'est insurgé mercredi le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon.
M. Legault lui a répondu qu'il prenait «(s)a part de responsabilité dans la mauvaise planification de la SAAQ».
«Dans les prochaines semaines, je vais agir en conséquence», a-t-il ajouté. Mardi, il avait fait savoir qu'il «évaluerait» le travail du président-directeur général et du conseil d'administration de la SAAQ.
Voyez le récapitulatif de Simon Bourassa au bulletin Noovo Le Fil 17.