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Sport

Confrontation des 4 nations: Samuel Montembeault espère avoir sa chance

«Je profite de chaque entraînement, de chaque moment.»

Le gardien du Canada Samuel Montembeault rencontre les médias après un entraînement en prévision de la Confronation des 4 nations, le lundi 10 février 2025, à Brossard.
Le gardien du Canada Samuel Montembeault rencontre les médias après un entraînement en prévision de la Confronation des 4 nations, le lundi 10 février 2025, à Brossard.
Alexis Bélanger-Champagne
Alexis Bélanger-Champagne / La Presse canadienne

L'entraîneur-chef du Canada, Jon Cooper, a décidé de laisser le mystère planer 24 heures de plus au sujet de l'identité de son gardien partant pour le premier match de la Confrontation des 4 nations face à la Suède, mercredi au Centre Bell.

Cooper a affirmé lundi qu'il fera l'annonce mardi. Il a seulement précisé qu'il ne prévoyait pas y aller d'une rotation durant la phase préliminaire, puisque le tournoi est très court. Les équipes joueront trois matchs durant la phase préliminaire, puis les deux meilleures accéderont ensuite à la finale.

«Si nous jugeons qu'il est nécessaire de faire un changement, nous le ferons. Mais quelqu'un va commencer le tournoi et je ne nous vois pas y aller d'une rotation», a dit Cooper.

Durant l'entraînement, lundi, Adin Hill, Jordan Binnington et Samuel Montembeault ont fait une rotation devant les deux filets.

Montembeault a rappelé à la blague qu'il était habitué à partager le filet avec deux autres gardiens à l'entraînement, puisque c'est la situation qu'il a vécue pendant la majorité de la saison l'hiver dernier.

Cependant, le gardien du Canadien de Montréal a noté en tout respect pour ses coéquipiers habituels que le niveau de talent sur la glace, lundi au Complexe sportif CN, était particulièrement relevé.

«Je ne peux pas vraiment me reposer, chaque lancer provient d'un joueur élite», a souligné le natif de Bécancour.

«C'est sûr que c'est amusant et que ça rend fier. Quand l'équipe pratiquait l'avantage numérique, j'étais du côté de la première unité et je crois que si vous pouviez choisir n'importe quels joueurs dans la LNH pour composer une unité, vous prendriez ceux qui étaient là», a ajouté Montembeault.

Il faisait alors face à une unité composée de Sidney Crosby, Connor McDavid, Nathan MacKinnon, Cale Makar et Sam Reinhart.

Montembeault a raconté que le premier contact avec ses nouveaux coéquipiers s'est fait dimanche soir à l'hôtel. Les joueurs ont regardé le Super Bowl ensemble.

«Je suis arrivé seul et il y avait déjà quelques gars qui étaient là. C'est impressionnant de voir tous les gros noms qui font partie de l'équipe», a reconnu Montembeault.

Il n'a toutefois pas besoin d'être convaincu par qui que ce soit qu'il a bel et bien mérité sa place au sein de ce groupe.

«On m'a choisi pour une raison, a rappelé Montembeault. Je profite de chaque entraînement, de chaque moment. Je travaille fort. Les trois gardiens, nous nous entendons bien et nous avons eu beaucoup de plaisir aujourd'hui.»

Hill a aussi insisté pour dire que le premier contact entre les trois gardiens avait été positif.

«'Monty' (Montembeault) et 'Binner' (Binnington) sont de bons gars. Nous avons jasé en regardant le Super Bowl hier (dimanche). Ç'a permis de rencontrer tout le monde. C'est spécial de venir ici et de tenter de bâtir une culture d'équipe en quelques jours», a dit le gardien des Golden Knights de Vegas.

Contrairement aux attaquants et aux défenseurs, qui devront développer une cohésion sur glace, Hill a noté que la transition est probablement plus facile pour les gardiens.

«Vous devez vous ajuster un peu à la structure défensive et en infériorité numérique pour savoir d'où peuvent provenir les tirs, a-t-il dit. Mais en général, vous n'avez qu'à aller sur la glace et arrêter la rondelle.»

Peu importe s'il joue ou non, Montembeault croit que l'expérience lui sera bénéfique.

«Durant les entraînements, chaque lancer vient de la lame du bâton d'un des meilleurs joueurs au monde, a dit Montembeault. Ce sont de bonnes répétitions. (...) L'entraîneur des gardiens croit beaucoup sur les répétitions pour développer des automatismes sur la glace. C'est ça que je vais faire.

«Je me sens bien physiquement, mais je trouve que je manquais de constances lors des derniers matchs, a-t-il ajouté. Je sais que je peux être meilleur. Tout le monde est en vacances, mais moi, je veux profiter de ce temps-ci pour travailler et revenir plus fort après la pause.»

Montembeault aimerait sûrement aussi le faire avec une médaille au cou obtenue dans un rôle de partant. On saura mardi s'il pourra tenter de le faire.

Alexis Bélanger-Champagne
Alexis Bélanger-Champagne / La Presse canadienne